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Inde-Pakistan : L’escalade militaire ravive les craintes nucléaires dans une région sous haute tension
La région du Cachemire, une fois de plus, se retrouve au cœur d’une dangereuse montée des tensions entre l’Inde et le Pakistan. Depuis mercredi, les deux puissances nucléaires s’échangent frappes, tirs de missiles et accusations, dans ce qui constitue le pire affrontement frontal depuis 1999. La communauté internationale, États-Unis et G7 en tête, appelle à la retenue.
Samedi, le Pakistan a annoncé avoir mené une opération militaire d’envergure, baptisée Bunyanun Marsoos, contre plusieurs bases indiennes. Parmi les cibles figureraient des sites de stockage de missiles dans le nord de l’Inde. En réponse, New Delhi a affirmé avoir neutralisé les offensives et assuré que les forces armées restent pleinement mobilisées, prêtes à réagir à toute nouvelle agression.
Selon des sources locales, plusieurs bases aériennes indiennes à Udhampur, Pathankot, Adampur et Bhuj ont été visées. Cinq civils auraient perdu la vie dans la région de Jammu. De son côté, Islamabad accuse l’Inde d’avoir initié l’escalade avec des frappes mercredi sur des infrastructures dites terroristes situées au Pakistan, une allégation que ce dernier rejette.
Dans un climat déjà très tendu, la question nucléaire suscite l’inquiétude. Interrogé sur une éventuelle réunion du Conseil national de commandement, chargé de l’arsenal nucléaire pakistanais, le ministre de la Défense Khawaja Asif a tenté de calmer les esprits : « L’option existe, mais elle ne doit pas être évoquée maintenant. Le dialogue doit primer. »
Sur le plan diplomatique, le secrétaire d’État américain Marco Rubio s’est entretenu avec les chefs diplomatiques et militaires des deux pays, exhortant à rétablir les canaux de communication directs pour éviter tout malentendu stratégique. Tandis que New Delhi se veut mesuré, Islamabad a affirmé être prêt à cesser les hostilités si l’Inde en fait de même.
Les scènes observées à Srinagar et Jammu – explosions, sirènes, populations retranchées – rappellent la fragilité de la situation. Malgré des signaux de contact entre officiels indiens et pakistanais, les perspectives de désescalade restent incertaines.
En toile de fond, le conflit non résolu du Cachemire continue d’alimenter une hostilité chronique, qui, à tout moment, peut dégénérer. La prudence diplomatique est de mise, car dans l’un des foyers nucléaires les plus densément peuplés au monde, la moindre erreur de calcul pourrait avoir des conséquences irréversibles.
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