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Les États-Unis suppriment leur bureau indépendant des affaires palestiniennes à Jérusalem
L’administration de Donald Trump poursuit sa politique de réorganisation diplomatique au Proche-Orient en annonçant, mardi, la fin du Bureau indépendant des affaires palestiniennes à Jérusalem. Cette décision, bien que symbolique sur le plan institutionnel, est perçue comme un geste de soutien envers Israël et suscite des réactions contrastées sur la scène internationale.
Selon la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, le secrétaire d’État Marco Rubio a pris la décision de fusionner entièrement les fonctions de ce bureau avec celles de l’ambassade américaine à Jérusalem. « Cette mesure ne traduit pas un changement de position vis-à-vis des Palestiniens », a-t-elle affirmé, évoquant une simple réorganisation interne au sein du département.
Ce bureau, qui opérait auparavant de manière semi-indépendante, agissait comme un canal de communication direct entre Washington et les responsables palestiniens. Sa suppression s’inscrit dans la continuité des choix diplomatiques opérés durant le premier mandat de Donald Trump, notamment le transfert controversé de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem en 2018, considéré par Israël comme une reconnaissance de la ville comme sa capitale « indivisible ».
En parallèle, le président Trump avait déjà fermé le consulat américain à Jérusalem-Est, considéré comme un point de contact historique avec les Palestiniens. Son successeur démocrate, Joe Biden, par l’intermédiaire d’Antony Blinken, avait tenté de rétablir ce lien diplomatique en rouvrant un consulat distinct, mais s’était heurté au refus d’Israël.
Depuis, les affaires palestiniennes ont été gérées depuis l’intérieur de l’ambassade, mais continuaient de faire l’objet de rapports séparés à Washington. La suppression officielle de cette structure indépendante intervient dans un contexte particulièrement tendu : Israël mène une offensive dans la bande de Gaza, en riposte à l’attaque meurtrière menée par le Hamas le 7 octobre 2023.
Pour de nombreux observateurs, cette décision est révélatrice de l’approche américaine, qui tend à privilégier une relation bilatérale renforcée avec Israël, au détriment d’une diplomatie équilibrée dans le conflit israélo-palestinien. Elle risque également de compliquer davantage les perspectives de dialogue entre Washington et les représentants palestiniens, déjà fragilisés depuis la reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël.
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