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Israël frappe le sud de la Syrie après des tirs
La tension monte d’un cran à la frontière israélo-syrienne. Mardi soir, l’armée israélienne a lancé une série de frappes sur le sud de la Syrie, après avoir détecté deux projectiles tirés depuis le territoire syrien. Selon un communiqué de Tsahal, ces projectiles ont atterri dans des zones non habitées du sud du plateau du Golan, sans faire de victimes, mais ont suffi à déclencher les sirènes d’alerte dans cette région stratégique, annexée par Israël depuis 1981.
En riposte, l’artillerie israélienne a ciblé la région du bassin de Yarmouk, à l’ouest de la province de Deraa, selon l’agence de presse syrienne SANA. De son côté, l’Observatoire syrien des droits de l’homme a signalé des frappes israéliennes touchant des zones agricoles, sans rapporter de pertes humaines. L’ONG a également noté une activité inhabituelle de drones dans le ciel syrien, témoignant de la haute tension sécuritaire.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, n’a pas tardé à réagir en pointant du doigt le président syrien Ahmad al-Chareh, qualifié de « responsable direct » des tirs en direction d’Israël. Dans un communiqué, il a promis une réponse « complète » dans les heures à venir, signalant que la situation pourrait encore se dégrader.
Ces tirs sont les premiers recensés depuis la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre dernier, après près de cinquante ans de règne. Son renversement par une coalition de groupes islamistes a bouleversé l’équilibre régional, laissant place à une instabilité persistante aux portes d’Israël. Dans ce contexte, l’armée israélienne affirme intensifier ses « opérations défensives » dans le sud de la Syrie pour prévenir toute menace provenant des nouvelles autorités, considérées comme hostiles.
Cette recrudescence des échanges de tirs ravive les inquiétudes quant à une escalade militaire dans une zone déjà marquée par des décennies de conflit. Techniquement en guerre depuis 1948, Israël et la Syrie n’ont jamais signé de traité de paix, et la frontière reste l’un des points les plus sensibles du Moyen-Orient.
Tandis que les diplomaties occidentales appellent à la retenue, les populations locales, notamment dans le Golan, vivent dans une atmosphère de tension permanente. Dans cette région stratégique, chaque tir, chaque frappe peut raviver les flammes d’un conflit latent.
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