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Israël lance un "dernier avertissement" et intensifie les frappes sur Gaza
Une nouvelle escalade militaire après le "dernier avertissement" lancé par Israël
Le conflit entre Israël et le Hamas connaît un tournant décisif avec le dernier ultimatum lancé par le gouvernement israélien. Jeudi matin, l'armée israélienne a intensifié ses frappes aériennes sur Gaza, tuant au moins 10 civils et en blessant plusieurs dizaines d'autres dans des bombardements qui ont ciblé des maisons à l’est de Khan Younès, au sud de Gaza. Cette offensive fait suite à un "dernier avertissement" émis par Israël, exigeant la libération des otages israéliens toujours détenus par le Hamas.
Un retour à l'exode pour les habitants de Gaza
Les habitants de Gaza, déjà dévastés par plus de quinze mois de guerre, fuient à nouveau vers le sud, cherchant à échapper aux frappes israéliennes. Des familles, plusieurs fois déplacées pendant le conflit, reprennent le chemin de l'exode, avec des matelas et des effets personnels, entassés dans des charrettes tirées par des ânes. Cette situation a exacerbé la crise humanitaire déjà grave dans la région.
Le gouvernement israélien sous pression
Israël, soutenu par son allié américain, a justifié cette escalade militaire comme étant nécessaire pour garantir la libération des otages, qui sont encore entre les mains du Hamas. Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7 octobre, 58 sont toujours détenues, bien que 34 aient été déclarées mortes par l’armée israélienne. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a adressé un message fort aux Gazaouis, leur demandant de se débarrasser du Hamas sous peine de nouvelles mesures militaires d’envergure.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a également averti que toute négociation pour la libération des otages se ferait désormais "sous le feu". Malgré cette position ferme, le Hamas, tout en rejetant les demandes israéliennes, a exprimé sa volonté de continuer les négociations indirectes pour la poursuite de l’accord de trêve, bien que ses exigences n’aient pas été acceptées par Israël.
Les tensions croissantes et les manifestations en Israël
Alors que le conflit s’intensifie à Gaza, le gouvernement israélien fait face à une pression interne croissante. À Jérusalem, des milliers de manifestants ont défilé, critiquant la gestion de la guerre et appelant à la démission de Netanyahu. Les protestataires dénoncent la poursuite des frappes aériennes et l'absence de progrès concernant la libération des otages.
L'impact de l'accord de trêve et les perspectives futures
L’accord de trêve signé en janvier, bien qu’il ait permis des avancées, reste fragile. La première phase a permis le retour de 33 otages israéliens, mais la deuxième phase, qui inclut un cessez-le-feu permanent et le retrait israélien de Gaza, demeure un point de blocage. Israël exige la démilitarisation de Gaza avant d’envisager toute avancée, ce qui met un terme aux négociations pour le moment.
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