Suivez-nous sur Facebook

Walaw

International

Ukraine : Trump donne 50 jours à la Russie pour cesser la guerre

08:45

Zoom

Le président américain a annoncé un ultimatum à Moscou, couplé à un vaste plan de réarmement de l’Ukraine avec le soutien de l’Otan. Zelensky salue une décision « salvatrice ».

Donald Trump a donné, lundi 14 juillet, un ultimatum de 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Sans accord à l’issue de ce délai, le président américain promet de frapper durement Moscou via des droits de douane secondaires imposés à ses alliés économiques. Il a également annoncé un réarmement massif de Kiev, piloté par l’Otan et financé par ses États membres.

« Si nous n’avons pas d’accord d’ici 50 jours, les droits de douane seront à 100 %, c’est aussi simple que ça », a-t-il déclaré depuis la Maison Blanche, aux côtés du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. Ce dernier a précisé que plusieurs pays européens – Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Finlande, Canada… – participeront à l’achat d’équipements militaires américains destinés à l’Ukraine.

Parmi les premières livraisons annoncées : des systèmes de défense antiaérienne Patriot, essentiels pour contrer les frappes russes de plus en plus intenses. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a salué cette « volonté de protéger des vies » et remercié Trump pour son engagement renforcé.

Le changement de ton du président américain intervient après plusieurs mois d’hésitations sur le soutien militaire à Kiev. « Je suis déçu par Vladimir Poutine », a confié Trump, rappelant que les négociations engagées avec le dirigeant russe n’ont abouti à rien.

« Nous pensions avoir un accord à quatre reprises, mais les bombardements continuaient », a-t-il raconté, évoquant une discussion avec Melania Trump. « Je lui ai dit : “J’ai parlé à Vladimir, c’était constructif”, et elle m’a répondu : “Une autre ville a été frappée”. »

Sur le terrain, les forces russes ont revendiqué de nouveaux gains à Donetsk et Zaporijjia, tandis que des frappes ont tué au moins trois civils à Kharkiv et Soumy, selon les autorités locales.

Dans l’est de l’Ukraine, les soldats ukrainiens accueillent avec soulagement les annonces américaines. « Sans les Patriots, nous sommes à découvert », témoigne l’un d’eux. « Mieux vaut tard que jamais. »