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L’Australie mise sur le secteur gazier
Le gouvernement conservateur australien s’est attiré mercredi les foudres d’une partie de la population après avoir présenté un projet consistant à relancer son économie grâce au secteur gazier, en dépit de l’impact des énergies fossiles sur le climat.
Alors que l’épidémie de coronavirus vient de plonger l’île-continent dans sa première récession en près de 30 ans, avec un million d’emplois supprimés, le Premier ministre Scott Morrison a dévoilé mardi, pour “rétablir l’économie”, un plan reposant pour beaucoup sur des sources d’énergies polluantes.
Celui-ci prévoit potentiellement une centrale électrique au gaz financée par l’argent public, de nouveaux gazoducs et des aides pour des projets d’exploration et de fracturation dans de vastes gisements encore vierges.
Les partisans du gouvernement conservateur affirment que, ce faisant, le pays confortera sa position de premier exportateur de gaz naturel liquefié (GNL), tout en assurant son indépendance énergétique, au moment où plusieurs centrales au charbon sont en fin de course.
Riche en charbon et en gaz, l’Australie est récemment devenue l’un des principaux exportateurs de combustibles fossiles. Certaines estimations la placent en troisième position derrière la Russie et l’Arabie saoudite.
“Ce jour sera vu comme historique, le jour où nous avons décidé d’aller de l’avant et de prendre le contrôle de notre stratégie énergétique”, a déclaré Andrew Liveris, qui siège comme conseiller à la commission de relance post-Covid mise en place par M. Morrison, et qui est par ailleurs membre du conseil d’administration du géant pétrolier saoudien Aramco.
La décision du Premier ministre de confirmer l’engagement de son pays envers le gaz a suscité la consternation, alors que l’Australie a été ravagée il y a quelques mois par l’une des pires saisons des feux de forêt de son histoire et doit composer avec de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes aggravés par le réchauffement climatique.
Le cercle de réflexion Australia Institute a estimé qu’une “reprise reposant sur le gaz” ne créerait que peu d’emplois, ajoutant que l’épuisement des réserves de gaz signifierait “le triplement des émissions de gaz à effet de serre de la planète”.