- 12:36Saber Rebaï : « Mawazine est un modèle pour le monde arabe »
- 12:02Téhéran rend hommage aux victimes des frappes israéliennes
- 12:02Attentat déjoué à Rabat : une étudiante arrêtée
- 12:00L’ONHYM devient société anonyme
- 11:30Casablanca-Settat : La SRM lance une campagne pour préserver l’eau en période de stress hydrique
- 11:29TikTok sensibilise les familles marocaines à un usage numérique responsable
- 11:00Casablanca accueille Garden Expo Africa 2025
- 10:17Rabat : Arrestation d’une étudiante liée à Daech pour préparation d’un attentat terroriste
- 10:00Maroc–Turquie : une alliance stratégique pour la sécurité routière et le transport maritime
Suivez-nous sur Facebook
Mawazine 2025 : Boudchart fait chanter la foule à l’unisson
Dans une atmosphère électrique, le maestro marocain Amine Boudchar, connu sous le nom de scène Boudchart, a offert vendredi soir un concert inoubliable sur la scène Nahda, à l’occasion de la 20ᵉ édition du festival Mawazine – Rythmes du Monde. Un moment suspendu où la musique, portée par un chœur populaire vibrant, a transcendé les frontières entre l’artiste et son public.
Le spectacle s’est ouvert sur Mosaïka, une pièce instrumentale mêlant avec finesse les sonorités orientales, occidentales et les rythmes amazighs du Moyen Atlas. Cette fusion audacieuse a immédiatement capté l’attention du public, installé dans une ambiance de partage et de communion musicale.
Entouré de musiciens expérimentés et de jeunes talents, Boudchart a proposé un voyage sonore à travers le temps et les émotions, revisitant avec passion les classiques du répertoire marocain et oriental. Des morceaux emblématiques comme « Sault ʿAlik El-ʿOud w Ennay », « El Ma Yejri Qeddami », « Ya Bent El-Madina » ou « Ash Dani w ʿAlaach Mchit » ont été interprétés dans un esprit de chœur collectif, porté par un public conquis qui chantait à l’unisson.
Les voix du public ont ensuite résonné sur des titres intemporels tels que « Nidaa El Hassan », « Nour El ʿAin », « El Zein Elli ʿTtak Allah », « Ya Bent Ennas Ana Fqir » ou encore « Alach Ya Ghazali ». L’interprétation spontanée de ces morceaux par la foule a donné au concert une chaleur et une intensité rares.
Boudchart a également présenté plusieurs compositions personnelles, dont Jbeli Jam, où se rencontrent mélodies balkaniques, rythmes égyptiens et tonalités marocaines. Il a poursuivi avec Layla, une œuvre originale qui marie harmonieusement le répertoire classique à l’esprit gnaoui du guembri, le tout enrichi par les sons du mezoued tunisien et du rebab soussi.
Ingénieur de formation et musicien autodidacte, Boudchart a développé sa sensibilité artistique dès son plus jeune âge. Diplômé du conservatoire en France en 2020, il s’est imposé comme l’un des chefs d’orchestre les plus innovants de sa génération, notamment grâce à son projet Antoum El Chorale, qui place le public au cœur même de la performance.
Organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 20ᵉ édition du Festival Mawazine se poursuit jusqu’au 28 juin à Rabat et Salé. Une célébration musicale qui réunit les grandes voix de la scène arabe et internationale, transformant les deux villes en carrefours culturels et festifs d’exception.
Commentaires (0)