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La transformation du groupe OCP analysée dans un nouvel ouvrage académique
Le nouvel ouvrage académique collectif “Africa Positive Impact”, qui vient de paraitre à Paris, consacre tout un chapitre à la transformation du groupe OCP, sous la signature de Mohamed Benabid.
Dans sa contribution intitulée “L’Afrique, laboratoire d’innovation frugale pour le monde: Le cas du groupe OCP”, l’auteur interroge la portée de la dynamique de transformation de l’Office ainsi que son impact sur l’environnement interne et externe de l’organisation, sous un angle d’innovation frugale.
“Le cas OCP montre bien que de grands groupes peuvent déployer des solutions d’innovation frugale moyennant des réaménagements dans les process et structures existants. En à peine une douzaine d’années, l’entreprise a pris conscience de la nécessité d’éviter de concentrer les responsabilités créatives et repenser ses logiques de production et de gouvernance de manière à créer de la valeur à la fois pour le groupe et pour les communautés”, écrit M. Benabid, enseignant-chercheur et qui compte une longue expérience dans le journalisme économique.
Pour lui, “l’innovation ne semble pas tellement se situer ici dans la technicité des plateformes déployées, mais plutôt dans la force des échanges, de l’expérience et des interactions. Elle ouvre dans la foulée des fenêtres de reconnaissance à la créativité”.
Dans cette configuration, l’utilisateur occupe une place centrale et il est dès lors permis d’affirmer que la seule ressource qui semble mobilisée en abondance est celle du capital humain, estime M. Benabid, qui fait observer que l’originalité de telles approches collaboratives est qu’elles confèrent aux entreprises qui les adoptent un avantage indiscutable face à la concurrence, en ce sens qu’elles sont difficilement copiables et s’enracinent dans l’ADN de l’organisation.
“Loin du solutionnisme managérial et organisationnel, l’innovation frugale en mode OCP s’appuie sur des recettes anciennes et nouvelles, sur les cadres bardés de diplômes du siège, les ingénieurs des sites de productions, tout comme sur les TAMCA où les ouvriers-employés des sites de Khouribga, Youssoufia ou Boucraa” souligne l’auteur, qui note que dans ses prolongements vers les communautés, cette innovation se destine à des milliers de personnes au Maroc ou en Afrique que l’OCP accompagne dans une quête d’amélioration du quotidien.
Publié aux éditions EMS (Editions Management & Société)(Collection Académie des Sciences du Management de Paris), et coordonnée par Soufyane Frimousse, l’ouvrage “Africa Positive Impact” souhaite comprendre comment l’Afrique s’est engagée par des voies novatrices qui lui sont propres dans un véritable processus de transformation. Une plateforme d’enseignants-chercheurs et d’experts en provenance d’une vingtaine de pays ont contribué à l’ouvrage.