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Le Canada augmente de 20% le salaire minimum des travailleurs étrangers temporaires à haut salaire
Le ministre canadien de l’Emploi, Randy Boissonnault, a annoncé une augmentation significative du salaire minimum des travailleurs étrangers temporaires occupant des postes à haut salaire. À partir du 8 novembre, cette hausse de 20% entraînera une augmentation de 5 à 8 dollars de l'heure, selon la province. Cette mesure vise à réguler le marché du travail pour favoriser l'emploi local, dans un contexte où le Canada cherche à réduire sa dépendance aux travailleurs étrangers temporaires.
L'annonce intervient dans le cadre des efforts continus du gouvernement canadien pour ajuster les politiques d’immigration et de travail, tout en limitant le nombre de travailleurs temporaires en faveur de l'embauche de la main-d’œuvre locale. Parallèlement, le ministre fédéral de l’Immigration, Marc Miller, a dévoilé un projet pilote visant à faciliter l'accès à la résidence permanente pour les étudiants étrangers, un autre volet important de la politique d'immigration du Canada.
Une Réaction Mitigée des Milieux d’Affaires
Toutefois, cette hausse salariale a provoqué des réactions négatives au sein de plusieurs organisations professionnelles. Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) a vivement critiqué la mesure, la qualifiant de "coup dur" pour l’industrie. Julie White, vice-présidente des affaires publiques chez MEQ, a dénoncé une décision qui, selon elle, ne prend pas en compte les besoins des manufacturiers québécois, soulignant que le Québec fait encore face à une pénurie de main-d'œuvre, avec plus de 139.000 postes vacants.
De même, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) a exprimé son inquiétude. Karl Blackburn, président du CPQ, a déclaré que le gouvernement fédéral "laisse tomber le milieu des affaires", estimant que cette mesure aggravera les difficultés liées au manque de travailleurs qualifiés. Selon Daye Diallo, vice-président Politiques de main-d’œuvre et intelligence économique au CPQ, cette décision survient alors que le Québec se prépare à affronter une vague de départs à la retraite, rendant la situation de l’emploi encore plus critique dans les années à venir.
Une Mesure à Long Terme
La nouvelle hausse salariale s'appliquera aux futurs postes, mais aussi aux renouvellements des permis de travail actuels. Si cette décision vise à réduire la pression sur les employeurs canadiens pour embaucher des travailleurs étrangers temporaires, elle pourrait également avoir des répercussions sur les entreprises qui peinent à recruter au niveau local. Alors que le Canada continue de réformer ses politiques d'immigration et de travail, l’impact à long terme de ces changements sur le marché de l’emploi reste à surveiller de près.
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