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Trump lance une vaste opération d’expulsions ciblant les villes démocrates
Dans une nouvelle démonstration de force politique à visée électorale, le président américain Donald Trump a ordonné dimanche le lancement d’une vaste campagne d’expulsions ciblant plusieurs grandes métropoles du pays. Dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, il a annoncé le « plus grand programme d'expulsions massives de l'histoire », visant principalement Los Angeles, New York et Chicago, des villes dirigées, selon lui, par des « démocrates d'extrême gauche à l'esprit malade ».
« Nous devons redoubler d'efforts pour arrêter et expulser les étrangers illégaux des plus grandes villes américaines comme Los Angeles, Chicago et New York », a déclaré Trump, en qualifiant ces centres urbains de « noyau central du pouvoir démocrate ». Fidèle à son style incendiaire, il a accusé les élus locaux de protéger des « millions d’étrangers illégaux » et de « détruire nos centres-villes ».
Cette nouvelle directive marque un durcissement supplémentaire dans la politique migratoire du président républicain, qui avait déjà fait de la lutte contre l’immigration clandestine un pilier de son premier mandat. Mais cette fois, le ton se fait plus agressif, plus direct, et surtout, plus ciblé politiquement. Trump reproche aux maires démocrates de refuser de coopérer avec les agents fédéraux de l'immigration (ICE), particulièrement dans les « villes sanctuaires » comme San Francisco, Seattle et Los Angeles, où la protection des sans-papiers est revendiquée comme un principe humanitaire.
À Los Angeles, où les descentes de l’ICE se sont multipliées ces dernières semaines, des manifestations massives ont éclaté, dénonçant une politique jugée brutale et stigmatisante. Face à ces tensions, la maire démocrate Karen Bass a prolongé le couvre-feu en vigueur depuis le 10 juin, craignant de nouveaux débordements. « Nous ne savons pas combien de raids vont avoir lieu, ni leur ampleur. Mais ils génèrent de la peur et de la colère dans la ville », a-t-elle confié à une chaîne locale.
De son côté, Trump assume cette escalade. Il affirme avoir ordonné à toutes les agences de sécurité de se concentrer sur les « centres-villes criminogènes et meurtriers » pour y mener une politique de « nettoyage national ». Il appelle ses partisans à soutenir l’ICE et les « patriotes » chargés de l’exécution des ordres. « De VRAIS Américains vous acclament tous les jours », a-t-il affirmé dans un message solennel adressé aux forces de l’ordre.
Dans son discours, le président américain a multiplié les attaques contre les démocrates, les accusant de promouvoir « les frontières ouvertes », de défendre « le transgenre pour tout le monde » et de permettre « aux hommes de concourir dans les sports féminins ». Ces propos s’inscrivent dans une stratégie de polarisation maximale à l’approche de l’élection présidentielle, où Trump espère mobiliser son électorat sur les thèmes de l’ordre, de l’identité et du nationalisme.
Alors que les tensions continuent de croître dans les rues et sur les réseaux sociaux, de nombreuses ONG et responsables locaux dénoncent une dérive autoritaire. Samedi, des centaines de milliers de manifestants ont défilé à Washington et dans d'autres grandes villes sous le slogan « No Kings », en référence à ce qu’ils qualifient de dérives monarchiques de Donald Trump.
À quelques mois d’un scrutin qui s’annonce tendu, cette nouvelle campagne d’expulsions pourrait bien devenir l’un des marqueurs les plus controversés de sa stratégie électorale. Et un nouveau test pour la démocratie américaine.
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