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Le Mali quitte l’Organisation internationale de la Francophonie
Dans un nouveau rebondissement diplomatique, le Mali a annoncé officiellement mardi son retrait de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), marquant une nouvelle étape dans ses tensions avec les institutions internationales. Moins de deux mois après avoir quitté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le gouvernement malien fait un pas de plus pour affirmer sa souveraineté en se distançant d'une organisation fondée en 1970.
Le ministère malien des Affaires étrangères a communiqué la décision au gouvernement français, en s'appuyant sur l'article 10 de la Charte de la Francophonie de 2005. Selon Bamako, cette décision fait suite à des désaccords concernant le soutien de l’OIF aux aspirations politiques du peuple malien depuis le début de la transition.
Bien que le Mali fût un membre fondateur de l’Agence de coopération culturelle et technique, précurseur de l'OIF, il déplore que l'organisation n’ait pas soutenu ses actions et reproche une application sélective des sanctions, perçue comme un affront à sa souveraineté nationale. Cette rupture s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Bamako et des institutions internationales, souvent accusées de servir les intérêts de la France.
Cette décision survient après que le Niger ait annoncé, le 7 mars 2025, sa propre sortie de l'OIF, signifiant un tournant pour les pays francophones d'Afrique, marqués par des prises de position de plus en plus souveraines face aux pressions internationales.
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