- 09:16Maroc : l’inflation alourdit le quotidien des ménages
- 09:00Reprise des exportations : 13 000 moutons roumains au Maroc
- 08:05Pays-Bas : la coalition gouvernementale résiste à la démission d’une secrétaire d’état marocaine
- 08:01Casablanca à l’heure de la Coupe du Monde 2030 : Une métropole en pleine transformation
- 07:54Éliminatoires CAN 2025 : le Maroc écrase le Gabon 5-1 avec un doublé de Brahim Diaz
- 07:37La FRMF lance sa boutique en ligne officielle pour les fans des Lions de L’Atlas
- 07:29La polémique sur les entrées payantes à la mosquée Hassan II : Ce qu’il faut savoir
- 07:23VIH au Maroc : Des progrès notables, mais des défis persistent
- 07:18Le Maroc stagne à la 76e position mondiale en maîtrise de l’Anglais
Suivez-nous sur Facebook
Le Maroc se distingue au classement de la transparence immobilière 2024
Selon l'Indice de Transparence Immobilière 2024 de JLL, le Maroc se positionne comme le leader dans la région maghrébine, obtenant la 59e place au niveau mondial avec un score de 3,55 points. Toutefois, ce classement met en évidence une transparence encore insuffisante dans la région, notamment en comparaison avec des leaders mondiaux tels que le Royaume-Uni et la France.
Évaluant la transparence immobilière dans 89 pays, l'indice classe le Maroc dans la catégorie des « pays à transparence lente ». Cette catégorie regroupe également d'autres nations du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, telles que l'Égypte, Bahreïn, le Qatar, Oman et la Jordanie. Ces pays partagent des caractéristiques communes telles qu'une régulation en développement et une visibilité limitée des transactions, ce qui affecte leur transparence globale.
L’Indice de Transparence Immobilière de JLL, établi chaque année, se base sur divers critères comme la clarté des régulations, la disponibilité des informations publiques, la qualité des pratiques de gestion, et l’accès pour les investisseurs.
À l’opposé, des pays comme l'Algérie, la Tunisie, le Liban et l'Irak sont classés parmi les « pays opaques », reflétant des niveaux de transparence très faibles dans leurs marchés immobiliers. Ces pays rencontrent des défis importants en matière de régulation, de transparence des informations, et de sécurité juridique pour les investisseurs.
À l'échelle mondiale, le Royaume-Uni arrive en tête du classement, suivi par des pays réputés pour leur stabilité et leur ouverture dans le secteur immobilier tels que la France, les États-Unis, l'Australie, le Canada, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, l'Irlande, la Suède et l'Allemagne. Ces nations, classées dans la catégorie des « pays à haute transparence », ont attiré plus de 1,2 trillion de dollars en investissements immobiliers au cours des deux dernières années, grâce à leur environnement transparent et à leurs systèmes juridiques clairs.
Des régions comme la Finlande, l'Espagne, l'Italie, la Corée du Sud et les Émirats de Dubaï sont reconnues comme « zones transparentes », ayant mis en place des pratiques favorisant un environnement d'investissement sûr et prévisible. L'Arabie Saoudite et la Turquie, parmi d'autres, présentent une « transparence partielle », montrant des améliorations mais avec encore des lacunes à combler.
L’Inde a fait des progrès notables dans le domaine de la transparence immobilière grâce à des efforts pour simplifier les régulations, renforcer les mécanismes de surveillance, et améliorer l’accès à l’information pour les investisseurs. Cette amélioration a permis à l’Inde d’entrer dans la catégorie des pays transparents.
L’Arabie Saoudite est également saluée pour ses efforts en matière de transparence, se classant au deuxième rang parmi les régions ayant le plus progressé. Les Émirats de Dubaï et d'Abou Dhabi, ainsi que les États-Unis, la France, l'Australie, le Canada et la Corée du Sud, sont également reconnus pour leurs avancées.
Globalement, l'Europe se positionne en tête du classement en termes de transparence immobilière, suivie par la région Asie-Pacifique, l'Amérique, et le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. L'Afrique subsaharienne reste en bas du classement, soulignant les défis persistants en matière de transparence dans cette région.