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Serbie : La colère populaire s’intensifie et vise le parti au pouvoir
Les tensions s’intensifient en Serbie. Lundi soir, des manifestants anti-gouvernement ont attaqué des locaux du Parti progressiste serbe (SNS), formation du président Aleksandar Vucic, à Belgrade. La police antiémeute est intervenue rapidement pour disperser la foule, faisant usage de grenades assourdissantes, a constaté un photographe de l’AFP.
Ces débordements surviennent dans un contexte de contestation régulière depuis novembre 2024, date de l’effondrement d’un auvent en béton à la gare de Novi Sad, qui avait coûté la vie à 16 personnes. Cette tragédie, perçue comme le symbole d’une corruption endémique, avait déclenché une vague de colère populaire.
Initialement portées par un mouvement étudiant exigeant une enquête transparente, les manifestations se sont élargies. Depuis mai, les protestataires réclament désormais la tenue d’élections anticipées. Face à cette pression, le président Vucic, au pouvoir depuis 2014, rejette tout scrutin anticipé et accuse les contestataires d’être manipulés par des forces étrangères cherchant à le renverser.
Les actions violentes se multiplient depuis une semaine. Des locaux du SNS ont été saccagés à Belgrade, Novi Sad et Valjevo, tandis que le parquet a également été visé. Samedi soir, de nouveaux heurts avaient éclaté, suivis d’une allocution télévisée du président promettant une « action très déterminée » des autorités pour rétablir l’ordre.
Selon les chiffres officiels, 137 policiers ont été blessés depuis le 12 août, date des premiers affrontements violents, et plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés. La contestation, qui avait commencé de manière pacifique, prend désormais un tournant plus radical, accentuant la crise politique que traverse la Serbie.