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Le pétrole fléchit, le marché redoute un excès d’offre mondial
Les prix du pétrole ont reculé mardi, sous l’effet des inquiétudes grandissantes autour d’un éventuel excédent d’offre mondiale. À la veille d’une réunion cruciale de l’Opep+ — l’alliance réunissant l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés — les opérateurs redoutent une décision d’augmentation de production qui pourrait peser sur les cours déjà fragiles.
Le baril de Brent, référence européenne, s’est échangé à 64,09 dollars, en baisse de 1%, tandis que le West Texas Intermediate (WTI), son équivalent américain, a perdu 1,04%, atteignant 60,89 dollars. Ce léger reflux traduit les anticipations des marchés, qui s’attendent à ce que l’Opep+ annonce une hausse de sa production dès juillet.
Selon les estimations du groupe de réflexion Eurasia Group, l’alliance pourrait relever son plafond de production de 411.000 barils par jour, bien au-delà des 137.000 barils initialement envisagés. « Les analystes prévoient désormais une augmentation générale de la production, non seulement de l’Opep+, mais aussi d’autres producteurs mondiaux », explique Fawad Razaqzada, analyste chez City Index. Même si une partie de cette hausse est déjà prise en compte dans les prix actuels, l’accumulation des stocks et l’incertitude persistante autour de la demande mondiale inquiètent les investisseurs.
Au-delà des décisions de l’Opep+, le marché surveille de près les discussions diplomatiques entre les États-Unis et l’Iran concernant le dossier nucléaire. Un éventuel accord pourrait ouvrir la voie à une levée partielle des sanctions, permettant à l’Iran de réinjecter jusqu’à 500.000 barils supplémentaires par jour sur le marché mondial, accentuant encore la pression sur les prix.
Les négociations, bien que jugées « constructives » par les deux parties, restent délicates. Abbas Araghchi, négociateur en chef iranien, a souligné la complexité des pourparlers menés récemment à Rome sous la médiation d’Oman. Un accord final pourrait toutefois redistribuer les cartes, en particulier si l’Iran reprend une place importante parmi les exportateurs mondiaux.
Face à ces incertitudes, les opérateurs du marché pétrolier restent prudents. La reprise économique post-pandémie, bien qu’amorcée, continue de faire planer des doutes sur l’évolution réelle de la demande, notamment en Chine, en Europe et aux États-Unis. En attendant, le marché retient son souffle avant les décisions stratégiques qui seront prises dans les prochains jours.
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