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Le roi Mohammed VI soutient la construction de la première mosquée officielle de Turin
La ville italienne de Turin s'apprête à accueillir sa première mosquée officiellement reconnue, un projet architectural ambitieux qui inclura un minaret de 20 mètres de haut. Ce lieu de culte moderne voit le jour malgré l'annulation d'un projet similaire à Milan, stoppé pour éviter la controverse.
Un projet religieux et culturel d'envergure
Située dans le quartier Aurora, sur la Via Bologna, la future mosquée prendra place dans l'ancienne usine Nebbiolo. Ce complexe intégrera une salle de prière d'une capacité de 1 000 fidèles, une bibliothèque, des logements pour étudiants ainsi qu'un espace d'exposition culturelle. L'ensemble du projet, conçu par l'architecte Vittorio Giacomucci, s'étendra sur une superficie de 6 000 mètres carrés et combinera des bâtiments rénovés et des constructions nouvelles.
Un soutien du Maroc à hauteur de 8 millions d'euros
Selon la presse italienne, le coût total de l'initiative s'élève à environ 17 millions d'euros, dont 8 millions financés par le roi Mohammed VI. Cette contribution s'inscrit dans une démarche plus large du Maroc visant à soutenir les initiatives religieuses et culturelles destinées aux musulmans vivant à l'étranger.
Une reconnaissance institutionnelle attendue
Le projet bénéficie du soutien de la Fédération islamique italienne, qui gère déjà la mosquée de la Via Genova. Il est le fruit d'efforts menés depuis plusieurs années, notamment sous le mandat de l'ancien maire Piero Fassino, qui a permis de lever les obstacles administratifs et urbanistiques.
Après validation par la Surintendance du patrimoine architectural et l'obtention de tous les permis nécessaires, le projet attend désormais le financement complémentaire pour démarrer les travaux.
Un symbole d'intégration et d'ouverture
Pour la communauté musulmane de Turin, qui a longtemps prié dans des garages ou des espaces de fortune, cette mosquée incarne une reconnaissance institutionnelle et un pas vers une meilleure intégration. En dotant la ville d'un lieu de culte conforme aux normes urbaines, le projet témoigne d'une volonté d'ouverture et de dialogue entre cultures et religions au sein du tissu urbain turinois.
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