- 09:03Le cycle des rencontres de la TMM fait escale à Madrid : mobiliser la diaspora Marocaine pour investir
- 08:48CAN féminine 2024 : le Maroc, fier ambassadeur du football Africain
- 08:18Rabat accueille la 2ème conférence internationale sur l’hydrogène vert en décembre 2024
- 08:06Achraf Hakimi prolonge son contrat avec le PSG jusqu’en 2029
- 08:00Gazoduc Maroc-Nigeria : Des appels d’offres prévus pour 2025
- 07:52Retard dans le versement des bourses universitaires : L’ONOUSC promet une résolution imminente
- 07:44L’ONCF célèbre la journée mondiale des transports durables avec une offre écologique exceptionnelle
- 07:30Donald Trump : Un procès historique suspendu par la justice New-Yorkaise
- 07:17L’OMS maintient l’alerte maximale sur l’épidémie de Mpox face à une propagation inquiétante
Suivez-nous sur Facebook
Législatives au Liban : taux de participation en baisse et quelques irrégularités
Les partisans des différents partis politiques libanais étaient dans les rues hier soir pour célébrer la fermeture des bureaux de vote. Mais la mobilisation pour ces législatives a été faible, seulement 49,2 % de participation. Le scrutin était pour la première fois basée sur la proportionnelle, ce qui a compliqué un peu les choses pour les électeurs. En 2009, le taux de participation était de 54%.
La répartition des pouvoirs entre les principaux partis en place devraient peu changer.
Le puissant Hezbollah chiite, seule formation à ne pas avoir abandonné les armes après la guerre civile (1975-1990), serait toujours en bonne place.
Malgré une perte de quelques sièges pour le Courant du Futur, le mouvement du premier ministre sunnite, Saad Hariri devrait garder sa place. Le poste de chef du gouvernement revenant toujours à un membre de la communauté sunnite au Liban, conformément à la répartition confessionnelle des pouvoirs.
La répartition exacte des 128 sièges du parlement devrait être connue mardi en fin d'après-midi. Déjà, des médias libanais ont dévoilé des résultats préliminaires et le Hezbollah libanais pourrait remporter plus de la moitié des sièges au Parlement.
Il y a près de 10 ans que le Liban n'avait pas organisé d'élections législatives, le parlement ayant par trois fois prolongé son mandat, en raison notamment des risques pour la sécurité du pays liés au débordement de la guerre en Syrie.
Avec une classe politique accusée de corruption et de népotisme, incapable de relancer une économie brinquebalante, une grande partie des 3,7 millions d'électeurs est touchée par le désenchantement.
Ces dernières années, le pays a connu des crises à répétition, évitant, souvent de justesse, l'engrenage de la violence malgré une situation géographique sensible, entre la Syrie en guerre et Israël.
Quelque 597 candidats répartis en 77 listes étaient en lice pour ces législatives.
Sur le terrain, plusieurs irrégularités et infractions ont été relevées par l'Association libanaise pour des élections démocratiques (LADE).
Elle évoque notamment l'usage de couteaux et de bâtons dans une violente bagarre à Zahlé (est), et le passage à tabac d'une candidate, dans un bureau de vote situé dans une localité du sud, par des partisans du Hezbollah.
L'association a également déploré l'autorisation de vote dans certains bureaux au-delà de 19h, soulignant qu'il s'agit d'une "infraction a la loi".
Agences : AFP