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Les entreprises africaines face aux défis du commerce intra-continental
Un rapport récent du cabinet britannique Economist Impact met en lumière les obstacles persistants entravant le développement du commerce intra-africain. Malgré les efforts pour renforcer les échanges au sein du continent, de nombreuses entreprises africaines continuent de privilégier une diversification géographique de leurs sources d'approvisionnement.
Selon l'étude, environ 34 % des dirigeants d'entreprise se tournent vers des outils numériques pour tenter de réduire les coûts élevés du commerce intra-régional, souvent attribués au déficit d'infrastructures et aux barrières réglementaires persistantes. Cependant, l'exploitation des opportunités offertes par la digitalisation est freinée par un manque de données sur le continent, nécessitant des efforts concertés des gouvernements et des entreprises pour investir dans les infrastructures de données et établir des normes de collecte et de gestion.
Les principaux obstacles identifiés par les dirigeants africains incluent l'instabilité politique et les conflits régionaux (39 %), la lenteur de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) (32 %), le manque de soutien financier (27 %), les coûts de conformité élevés (22 %), le faible niveau de digitalisation des procédures douanières (20 %) et la médiocrité des infrastructures de transport (17 %).
Face à ces défis, les entreprises africaines se tournent vers des marchés extérieurs au continent pour s'approvisionner en intrants. Environ 46 % des dirigeants sondés préfèrent diversifier leur base de fournisseurs à l'échelle mondiale, tandis que 16 % optent pour une régionalisation de leurs sources d'approvisionnement.
Bien que la Chine demeure le principal partenaire commercial de l'Afrique, des pays comme l'Inde, les Émirats arabes unis et la Turquie gagnent en importance dans les échanges commerciaux avec les entreprises africaines. Cette diversification reflète l'ambition du continent de réduire sa dépendance à l'égard d'un seul partenaire.
Pour renforcer leur présence sur les marchés extérieurs à l'Afrique, les dirigeants africains soulignent la nécessité de conclure des accords commerciaux plus favorables (35 %) et de mettre en place des mesures d'incitation gouvernementales (25 %).
Par ailleurs, 27 % des chefs d'entreprise africains considèrent le développement durable comme une priorité, contre une moyenne mondiale de 15 %. Ils cherchent à augmenter leurs investissements dans des technologies permettant d'identifier les risques climatiques au sein des chaînes d'approvisionnement (38 %) et à renforcer la collaboration avec les fournisseurs pour établir un meilleur partage des données et des stratégies communes face aux événements météorologiques extrêmes (34 %).
La collecte de données sur les paramètres de durabilité est particulièrement cruciale pour les pays exportant vers l'Union européenne, où un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières est entré en vigueur en octobre 2023. Pour se conformer à cette nouvelle réglementation, les dirigeants d'entreprise africains estiment qu'ils ont besoin d'améliorer l'accès aux technologies vertes (55 %) et de bénéficier du soutien des gouvernements locaux (50 %).
Enfin, bien que des initiatives telles que la ZLECAf visent à renforcer le commerce intra-africain, les entreprises du continent continuent de faire face à des défis significatifs. Une approche combinant diversification géographique, adoption d'outils numériques et engagement envers le développement durable pourrait offrir une voie prometteuse pour surmonter ces obstacles et dynamiser le commerce africain.
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