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LGV Kénitra-Marrakech : le lot de génie civil attribué à COVEC pour un projet d'envergure
La construction de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Kénitra et Marrakech marque une avancée considérable dans l’infrastructure ferroviaire marocaine, promettant de relier rapidement les principaux centres économiques du pays. Le projet mobilise des ressources nationales et internationales, et cette collaboration a récemment vu un nouveau jalon avec l’attribution du 10e lot de génie civil à la China Overseas Engineering Corporation (COVEC).
Le Rôle de COVEC dans le Projet
COVEC a été choisi pour réaliser le 10e lot de travaux de génie civil, qui comprend la construction d’ouvrages d’art et le rétablissement des communications sur la ligne conventionnelle actuelle à Casablanca. Ce lot est essentiel pour assurer la continuité et la fluidité du réseau ferroviaire pendant la transition vers une ligne à grande vitesse. Ce choix de l’entreprise chinoise s’inscrit dans une stratégie de partenariat avec des acteurs ayant une expertise technique éprouvée dans les projets d’infrastructures à grande échelle.
Une Stratégie de Répartition des Lots pour Optimiser l’Avancement
Afin de respecter les délais et d'assurer une réalisation efficace de l'ensemble du projet, les travaux de la LGV Kénitra-Marrakech ont été subdivisés en plusieurs lots, chacun étant confié à un acteur spécialisé. Cette approche de gestion permet une expertise ciblée et une utilisation optimale des ressources pour chaque tronçon, accélérant ainsi le rythme du chantier.
Le premier lot, attribué à China Railway NO.4 Engineering (CREC 4), représente l'un des segments les plus longs avec 62 kilomètres entre Sidi Ichou et Rabat. CREC 4 est responsable des travaux de terrassement, d'infrastructures et d’aménagements de base, une étape cruciale dans la mise en place de la LGV.
Le deuxième lot, entre Rabat Agdal et Zénata, a été confié à Shandong Hi-Speed Engineering-Construction pour une valeur de 4,5 milliards de dirhams. Ce tronçon de 64 kilomètres inclut des travaux techniques complexes visant à optimiser la sécurité et la vitesse des futurs trains.
Les Entreprises Locales et Internationales : Un Tandem Essentiel
Le projet de la LGV ne mobilise pas seulement des entreprises étrangères. Plusieurs sociétés marocaines jouent un rôle crucial dans cette transformation, à l’image de GTR, filiale de Colas, pour le contournement de Casablanca-Bercechid, et de TGCC pour le tronçon Berrechid-Settat. Cette dernière, dotée d’une enveloppe de 2,83 milliards de dirhams, met à profit une expertise locale et régionale en matière de génie civil et d’infrastructures.
Les Perspectives pour les Lots Restants
Pour compléter ce vaste projet, deux autres lots restent en attente d’attribution : l’un pour la construction de viaducs et l’autre pour la réalisation d'un viaduc traversant l’Oued Bouregreg. Ces derniers segments, plus techniques, nécessitent des compétences avancées en ingénierie, un domaine où le Maroc bénéficie d’une expertise croissante grâce à ces collaborations internationales.
Un Projet qui Transforme le Transport au Maroc
La LGV Kénitra-Marrakech, en phase avec la vision d’urbanisation et de développement du Maroc, devrait permettre non seulement de réduire significativement le temps de trajet entre les villes, mais aussi de stimuler l’économie, en facilitant les échanges et le tourisme. La réalisation de ce projet fait partie des efforts pour positionner le Maroc en tant que hub régional de transport et d’infrastructure moderne, reliant le pays non seulement à l’échelle nationale mais aussi à l’international.
Ce projet ambitieux, porté par une synergie entre expertise locale et internationale, promet de redéfinir le réseau ferroviaire marocain et de renforcer son attractivité économique pour les décennies à venir.
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