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Liberté d’expression en question : X cède aux pressions de New Delhi
Dans un climat de fortes tensions entre l’Inde et le Pakistan, la plateforme X (anciennement Twitter), détenue par Elon Musk, a confirmé avoir supprimé plus de 8 000 comptes à la demande du gouvernement indien. Parmi eux, figureraient des profils perçus comme favorables au narratif pakistanais, y compris des comptes liés à des médias internationaux.
L’entreprise a reconnu avoir accédé à cette requête "à contre-cœur", tout en exprimant ses réserves. Selon un communiqué officiel, la mesure va à l’encontre des valeurs fondamentales de la plateforme, notamment la défense de la liberté d’expression. X dénonce également le manque de transparence des autorités indiennes, qui n’ont pas précisé les motifs légaux justifiant ces suppressions.
« La demande de suppression ne s’accompagnait ni de preuves claires ni d’explications sur la nature exacte des violations alléguées », indique la plateforme, qui craint également d’éventuelles répercussions juridiques dans un contexte où les fondements réglementaires restent flous.
Cette intervention s’inscrit dans une escalade plus large entre New Delhi et Islamabad, marquée ces derniers jours par des échanges militaires et une guerre de communication. Sur fond de conflit, les réseaux sociaux deviennent un prolongement stratégique des confrontations, et les États cherchent à y contrôler les récits.
Ce nouvel épisode ravive le débat sur le rôle des plateformes numériques dans la gestion des conflits géopolitiques, et sur la ligne de crête entre respect des législations locales et défense des droits fondamentaux des utilisateurs. Pour X, la situation souligne les tensions croissantes entre gouvernements et acteurs technologiques dans la gestion des contenus en ligne.
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