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Ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech : un soutien de 2 milliards d’euros de la France pour accélérer le projet
Le projet de ligne à grande vitesse (LGV) entre Kénitra et Marrakech, l’un des plus ambitieux du Maroc, avance à grands pas, notamment grâce à un soutien financier majeur de la France. Ce projet, crucial pour le développement des infrastructures de transport au Maroc, bénéficie d’une implication accrue des partenaires du Royaume, et se concrétise notamment à travers des accords financiers importants.
Un projet en pleine accélération
La ligne Kénitra-Marrakech est l’un des chantiers les plus attendus dans le domaine des transports au Maroc. Ces derniers mois ont marqué une accélération dans le développement de ce projet d’envergure, en particulier en ce qui concerne le financement. La France, partenaire historique du Royaume dans le secteur ferroviaire, est directement impliquée dans l'exécution de cette LGV. L'Office national des chemins de fer (ONCF) se prépare, de son côté, à dévoiler les résultats définitifs concernant le matériel roulant nécessaire pour ce projet.
Abdessamad Kayouh, ministre marocain du Transport et de la Logistique, a récemment rencontré Christophe Lecourtier, l’ambassadeur de France au Maroc, pour discuter des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans ce secteur. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'accord bilatéral renforcé signé en octobre dernier entre le Royaume du Maroc et la République française, visant à développer des relations de coopération dans le domaine ferroviaire.
Des accords stratégiques renforcent la coopération
La visite officielle du Président français Emmanuel Macron au Maroc, en octobre 2024, a été marquée par la signature de plusieurs accords clés. Parmi ces accords, un contrat portant sur la fourniture de 18 trains à grande vitesse par Alstom, un leader mondial dans le domaine ferroviaire, a été conclu. Ce contrat inclut également un volet de maintenance et un programme de compensation industrielle.
La France a aussi confirmé un soutien financier de près de 2 milliards d’euros pour le développement de la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech. Ce financement constitue une étape décisive pour la modernisation du réseau ferroviaire marocain, en alignement avec les ambitions du Royaume de répondre aux besoins de mobilité durable et inclusive.
Le Maroc, quant à lui, a lancé un programme d’investissement global de 8 milliards d’euros pour moderniser son réseau ferroviaire, incluant la construction de nouvelles lignes à grande vitesse et la rénovation des infrastructures existantes. Un appel d’offres pour l’acquisition de 168 trains, comprenant des trains à grande vitesse, Intercity, régionaux et métropolitains, témoigne de la volonté du Maroc de renforcer sa capacité de transport à l’échelle nationale.
Un projet industriel et un transfert de technologie
En parallèle de l’acquisition de nouveaux trains, le Maroc a lancé une procédure de dialogue compétitif pour la fourniture de rames automotrices et des services associés. Ce projet comprend également un transfert technologique dans le but de développer une industrie ferroviaire locale. L’estimation préliminaire du coût de ce marché s’élève à 16 milliards de dirhams, soit environ 1,5 milliard d’euros.
L’accent est mis sur la localisation de la production au Maroc, avec une attention particulière à l’intégration industrielle locale. En effet, un des objectifs clés de ce projet est de créer un écosystème local durable, capable d’exporter des sous-systèmes et composants ferroviaires. La capacité des sous-traitants locaux à exporter et à générer de l’activité en local sera un critère essentiel dans la sélection des partenaires industriels.
Ce projet constitue ainsi une opportunité pour le Maroc de renforcer son autonomie industrielle dans le secteur ferroviaire et de développer des compétences technologiques de pointe.
Une coopération prometteuse
Les développements actuels autour de la LGV Kénitra-Marrakech illustrent la profondeur et la portée des relations franco-marocaines dans le secteur des transports. Ce projet, qui mobilise des investissements colossaux, marque une nouvelle étape dans la modernisation des infrastructures marocaines et le renforcement de la coopération entre les deux pays.
Le Maroc, avec le soutien de la France, s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa transition vers une mobilité plus moderne et durable, un vecteur clé pour son développement économique à long terme.
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