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Mafia et fusillades en Belgique : la riposte s’organise
Le ministre de l’Intérieur belge, Bernard Quintin, a confirmé mercredi que la mafia algéro-marseillaise était directement impliquée dans les récentes fusillades survenues à Anderlecht et dans le quartier Peterbos, à Bruxelles. Ces événements, qui ont fait un mort et plusieurs blessés, seraient liés à des règlements de comptes entre trafiquants de drogue.
Lors d’une intervention à la Chambre, Bernard Quintin a précisé qu’il s’agissait de « bandes rivales » en lutte pour le contrôle du territoire. Une thèse confirmée par le procureur du roi de Bruxelles, Julien Moinil, qui a indiqué que ces fusillades faisaient partie d’une guerre de représailles entre groupes criminels.
Face à l’escalade de la violence, le gouvernement belge a décidé de renforcer son arsenal sécuritaire. Une approche globale sera mise en place, incluant le déploiement de forces supplémentaires dans les zones sensibles. Ainsi, la police de Bruxelles-Midi bénéficiera de l’appui d’une vingtaine d’agents de la réserve fédérale, tandis qu’une trentaine d’inspecteurs seront affectés à la police ferroviaire.
Dans le cadre de cette stratégie, des policiers belges recevront une formation spécifique dispensée par leurs homologues italiens, spécialistes de la lutte contre la mafia. Par ailleurs, des modifications législatives sont envisagées pour renforcer les moyens d’action contre le crime organisé.
Une autre mesure phare concerne l’engagement de militaires pour assurer des missions statiques, notamment la surveillance de sites sensibles comme les centrales nucléaires et certaines ambassades. Ce dispositif permettra de libérer des effectifs policiers pour des opérations de terrain et une présence renforcée dans l’espace public.
Avec cette série de mesures, la Belgique entend riposter fermement à la montée en puissance des réseaux criminels et enrayer la violence qui gangrène certaines de ses communes.