- 21:00Bounou brille face à City et séduit Haaland
- 20:55Ciment : les livraisons atteignent 6,8 millions de tonnes à fin juin 2025
- 20:33Aide sociale directe : forte satisfaction des bénéficiaires
- 20:24Fintech Day 2025 : Attijariwafa bank mise sur l’innovation pour connecter startups et stratégie bancaire
- 20:00Afrique : IDE sortants en forte hausse 2024
- 19:37Startups marocaines : une levée record de 95 millions de dollars en 2024
- 19:25Le Maroc redessiné par sa géographie
- 19:00Nucléaire : l’Iran défie l’AIEA et rallume les tensions internationales
- 18:30Guercif : Démantèlement d’un réseau d’escroquerie usurpant l’identité de fonctionnaires
Suivez-nous sur Facebook
Maroc : un engagement fort pour l’énergie en Afrique
Lors de l’ouverture du Salon itinérant de la Confédération africaine de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, qui se tient du 1er au 3 juillet à Dakar, Omar Hejira, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur du Maroc, a affirmé la volonté du Royaume de partager son expertise en matière d’électrification et d’énergies renouvelables avec les pays africains.
Le Maroc, sous l’impulsion des Hautes Directives de SM le Roi Mohammed VI, place la coopération Sud-Sud au cœur de sa politique étrangère, particulièrement avec les pays africains frères. M. Hejira a insisté sur l’importance capitale de l’accès universel à l’électricité, qualifié d’« enjeu mondial » et « priorité absolue » pour le continent africain. L’électricité, selon lui, est un pilier fondamental de la souveraineté nationale et un levier essentiel pour la croissance économique et le développement durable.
Dans son allocution, le secrétaire d’État a rappelé que l’Afrique dispose des ressources nécessaires pour atteindre l’autosuffisance énergétique, voire pour exporter son excédent. Pour y parvenir, il a souligné la nécessité d’intensifier la coopération interafricaine afin d’exploiter pleinement le potentiel énergétique du continent, créer des économies d’échelle et améliorer la position de l’Afrique dans la chaîne de valeur internationale.
Un levier important pour concrétiser cette vision est la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Cette initiative facilitera les échanges, encouragera les investissements croisés et favorisera le développement des chaînes de valeur régionales, notamment dans les secteurs de l’électrification et des énergies renouvelables, tout en supprimant les barrières techniques et réglementaires.
L’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, a également mis en lumière le rôle stratégique du secteur électrique comme moteur d’industrialisation, d’innovation et d’inclusion sociale. Il a rappelé que plus de 600 millions d’Africains vivent encore sans électricité, soit environ 43 % de la population, ce qui représente un défi majeur pour le développement socio-économique du continent.
Le Maroc, engagé dans une politique énergétique intégrée et inclusive tournée vers l’Afrique, est représenté à Dakar par un pavillon regroupant plus de quarante entreprises marocaines. Cette présence traduit la volonté du Royaume de bâtir une coopération Sud-Sud équilibrée, créatrice de synergies et porteuse d’un véritable écosystème énergétique africain.
Par ailleurs, le projet de gazoduc africain atlantique, évoqué par M. Naciri, illustre la vision panafricaine d’intégration énergétique. Ce projet ambitionne de renforcer la sécurité énergétique du continent, faciliter l’électrification des pays riverains de l’Atlantique et soutenir la croissance industrielle africaine grâce à des infrastructures interconnectées et souveraines.
Le secrétaire d’État sénégalais en charge du développement des Petites et Moyennes Industries, Ibrahima Thiam, a souligné l’importance de ce salon qui réunit cette année 80 exposants issus de 20 pays africains, avec environ 2 000 visiteurs professionnels. Ce rendez-vous est un espace crucial pour débattre des enjeux énergétiques continentaux, partager les expertises et stimuler les partenariats, dans l’objectif commun de renforcer la souveraineté énergétique de l’Afrique.
Commentaires (0)