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Maroc : une croissance maîtrisée portée par l’emploi et l’investissement
La dynamique économique du Maroc affiche des signes positifs en ce début d’année 2025, marquée par une inflation contenue, une création d’emplois significative et un investissement public et privé en nette progression. C’est ce que met en évidence la dernière note de conjoncture publiée par la Direction des Études et des Prévisions Financières (DEPF), confirmant une trajectoire de consolidation économique dans un climat favorable.
Inflation sous contrôle, pouvoir d’achat préservé
Le pouvoir d’achat des ménages marocains bénéficie toujours des mesures de soutien gouvernementales, dans un contexte d’inflation modérée. En mars 2025, le taux d’inflation s’est établi à 1,6% en glissement annuel, tandis que l’indice des prix à la consommation (IPC) a reculé de 0,3% en avril par rapport au mois précédent.
Cette évolution s’explique notamment par la baisse des prix alimentaires (-0,6%) et non alimentaires (-0,2%). Sur un an, l’IPC a connu une hausse modérée de 0,7%, bien en deçà des niveaux élevés enregistrés dans de nombreux autres pays.
L’inflation globale cumulée sur les quatre premiers mois de l’année atteint 1,7%, contre 0,9% sur la même période en 2024. Cette tendance est principalement due à la hausse des prix des produits alimentaires (+2,7%) et à une stabilité des prix non alimentaires (+1,0%). L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix administrés et les produits volatiles, a également diminué, passant de 2,2% en avril 2024 à 1,2% en avril 2025.
Parallèlement, les crédits à la consommation ont augmenté de 1,9% à fin mars, témoignant d’une demande intérieure en bonne santé.
Rebond notable du marché de l’emploi
Le marché du travail a connu une nette amélioration au premier trimestre de l’année. Selon la DEPF, 282.000 nouveaux postes ont été créés à l’échelle nationale, contrastant fortement avec la perte de 80.000 emplois à la même période en 2024. Cette performance est tirée par une forte progression de l’emploi rémunéré, avec 319.000 postes supplémentaires, dont 299.000 en zone urbaine.
Cependant, 37.000 emplois non rémunérés ont été perdus, principalement dans le milieu rural. Les secteurs des services (+216.000 emplois), de l’industrie et de l’artisanat (+83.000) et du BTP (+52.000) ont été les principaux moteurs de cette dynamique, alors que l’agriculture a connu une perte de 72.000 postes.
Le taux de chômage national a reculé de 0,4 point pour s’établir à 13,3% au premier trimestre 2025. Le chômage en milieu urbain a baissé à 16,6% (-1 point), tandis qu’il a légèrement augmenté en zone rurale à 7,3% (+0,5 point). Les hommes et les diplômés sont les catégories ayant bénéficié des plus fortes baisses.
Un investissement soutenu, levier de croissance
Côté investissement, la tendance reste résolument positive. Les dépenses d’investissement du Budget Général de l’État ont atteint 34,9 milliards de dirhams à fin avril, soit une hausse de 15,7% en glissement annuel.
L’investissement privé affiche également une dynamique soutenue. Les recettes des investissements directs étrangers (IDE) ont bondi de 24,6% à fin mars 2025. Les importations de biens d’équipement, indicateurs du renforcement des capacités productives, ont progressé de 6,1%. Les crédits à l’équipement, eux, ont augmenté de 18,1%, preuve d’un secteur productif en pleine expansion.
Le Maroc aborde l’année 2025 sous de bons auspices économiques. L’équilibre entre stabilité des prix, amélioration du marché de l’emploi et dynamisme de l’investissement confirme la résilience de l’économie nationale face aux incertitudes mondiales. Une trajectoire à suivre de près dans les prochains mois.
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