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Neutralité carbone : le Maroc face à l’impératif de résilience climatique
Le Maroc est aujourd’hui à la croisée des chemins. Les vagues de chaleur répétées, la raréfaction croissante des ressources en eau et l’érosion côtière ne sont plus de simples signaux d’alerte environnementaux : ils menacent la stabilité économique et sociale du Royaume. Le rapport BKGR RSE Insights – risques climatiques (septembre 2025) insiste sur un constat sans appel : « la gestion des risques climatiques n’est plus une option mais une nécessité stratégique ».
Trois types de menaces
Le document distingue trois catégories de risques. D’abord les risques physiques, liés aux événements extrêmes – inondations, sécheresses, submersions marines – qui fragilisent directement agriculture et infrastructures. Ensuite, les risques de transition, associés aux coûts de la décarbonation : taxes carbone, interdiction progressive de produits polluants, investissements lourds dans les technologies propres. Enfin, les risques systémiques, qui touchent à la stabilité financière, aux migrations climatiques ou encore à l’expansion de maladies favorisées par le réchauffement.
Cette typologie illustre une réalité : le changement climatique ne se limite plus à l’écologie, il constitue un risque global pour l’économie et la société.
Une vulnérabilité déjà visible
Le Maroc, bien que faible émetteur à l’échelle mondiale, subit de plein fouet ces dérèglements. Depuis 1960, la température moyenne a augmenté de 1,4°C, soit plus que la moyenne planétaire. Les sécheresses fragilisent l’agriculture, tandis que les inondations de Casablanca et Tanger en 2021 ont révélé