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Pharmacies : vers une sortie de crise imminente ?
Le spectre d’une grève des pharmacies au Maroc semble s’éloigner après un revirement de l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé (AMMPS). Son directeur, Samir Ahid, a finalement accepté de recevoir conjointement les quatre principaux syndicats du secteur pharmaceutique le 28 février, une avancée significative vers le dialogue.
Une réunion initialement prévue le 24 février n’a pas pu avoir lieu en raison du refus des syndicats d’être reçus séparément. Les organisations concernées - la Fédération nationale des syndicats de pharmaciens du Maroc, la Confédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc, l’Union nationale des pharmaciens du Maroc et le Syndicat national des pharmaciens du Maroc - avaient ainsi brandi la menace d’une grève, tout en sollicitant une réunion d’urgence avec le chef du gouvernement afin d’apaiser les tensions.
En parallèle, ces syndicats avaient programmé une conférence de presse le 27 février à Rabat pour exposer leur plan d’action face aux décisions de l’AMMPS. Cependant, cette rencontre a finalement été annulée à la lumière de l’évolution des discussions.
Les revendications des pharmaciens portent sur plusieurs aspects cruciaux de leur profession. Parmi les points soulevés figurent la réglementation des compléments alimentaires, la reconnaissance du droit de substitution des médicaments et la révision du mode de rémunération des pharmaciens. Ces sujets avaient fait l’objet de négociations avec le ministère de la Santé, débouchant le 15 avril 2023 sur un accord en faveur de la création d’une commission conjointe. Toutefois, les syndicats dénoncent aujourd’hui un retour en arrière de l’AMMPS, qui semble s’éloigner des engagements pris par l’ancien ministre de la Santé.
Alors que la rencontre du 28 février est désormais attendue avec attention, l’espoir renaît quant à une résolution concertée des tensions. Les pharmaciens restent néanmoins vigilants et déterminés à défendre leurs intérêts face aux décisions des autorités sanitaires.