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Promouvoir le nouveau statut de la FPP
Le secteur de la Formation Professionnelle constitue un “déterminant clé” du développement économique du pays et d’amélioration de l’employabilité des jeunes, a souligné, lundi à Marrakech, le Secrétaire général de ce Département, M. Arafat Atmoun.
Intervenant à l’ouverture d’un Séminaire National sur la Formation Professionnelle Privée, initié par le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique – Département de la formation professionnelle, sous le thème “Perspective de développement de la formation professionnelle privée (FPP), vers un repositionnement du secteur”, M. Atmoun a affirmé que la FPP n’est pas en marge de cette réforme globale du secteur de la formation professionnelle.
Dans ce sens, il a indiqué que la dynamique enclenchée en 2000 dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions de la Charte Nationale de l’Education et de la Formation, consacrée par la loi 13.00 portant statut de la Formation Professionnelle Privée et ses textes pris pour son application, a permis une évolution notable de ce secteur, précisant que ce dispositif institutionnel confère aux établissements de formation professionnelle privée le statut de partenaire de l’Etat et consacre le caractère de “service public” à l’activité de formation assurée par ces établissements.
Et M. Atmoun de relever que ce dispositif a permis de promouvoir un nouveau statut de la FPP et de mettre à niveau le secteur par le renforcement de ses capacités organisationnelles et pédagogiques et son ouverture sur l’environnement économique et social, ce qui a permis, a-t-il dit, d’organiser la relation entre l’Etat et les investisseurs privés dans ce domaine.
Ledit dispositif a permis également d’institutionnaliser des mécanismes de concertation, de régulation et de promotion du secteur de la formation professionnelle privée au niveau national et régional, d’instaurer un nouveau mode de gestion et d’évaluation de la formation basé sur le partenariat entre les établissements et le milieu professionnel, de promouvoir la qualité des formations dispensées par le secteur et de reconnaître les diplômes qu’il délivre et garantir ainsi à leurs titulaires les mêmes droits accordés aux diplômés du secteur public, a-t-il enchaîné.
Il a, en outre, fait remarquer que cette Rencontre de deux jours s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des Hautes Orientations Royales relatives au développement du secteur de la formation professionnelle, notant que l’objectif visé à travers ce Séminaire national est de faire en sorte que le positionnement de ce secteur soit adapté et renforcé pour améliorer la qualité de ses prestations, garantir sa pérennisation, et pour une meilleure adéquation Formation/Emploi, dans le cadre d’un système de bonne gouvernance.
“Les travaux de ce Séminaire vont permettre de mener ensemble une réflexion qui vise l’appui à la réforme de la formation professionnelle privée, débattre de l’état actuel du dispositif et de faire émerger des propositions et des recommandations pour son amélioration”, a-t-il expliqué.
Se félicitant de la qualité de la coopération entre le Département de la Formation Professionnelle et les différents partenaires aussi bien publics que privés agissant dans ce secteur, dont la Fédération Marocaine de l’Enseignement Professionnel Privé, il a conclu qu’il s’agit d’une coopération que “nous sommes déterminés à entretenir, à élargir, à renforcer davantage, et à en accroître les impacts bénéfiques escomptés”.
Pour sa part, la directrice de la coordination pédagogique et du secteur privé au sein du département de la Formation professionnelle, Mme Wafa Asri, a mis l’accent sur l’importance de la formation professionnelle en tant qu’élément déterminant dans la conception du modèle de développement économique et social.
Mme Asri a ainsi présenté un exposé exhaustif dans lequel elle a abordé le contexte général du secteur de la formation professionnelle, le cadre juridique le régissant et les indicateurs de la formation professionnelle privée.
Elle s’est également attardée sur les atouts du secteur et les limites et contraintes auxquelles il est confronté, ainsi que sur les actions et travaux entamés et les perspectives du secteur, tout en passant en revue le cadre général de ce séminaire.
De son côté, le président de la Fédération Marocaine de l’Enseignement Professionnel Privé, Abbas Ouanim, s’est félicité de l’organisation de ce Séminaire, tout en se focalisant dans son intervention sur le contexte général dans lequel intervient cette Rencontre dédiée au secteur de la formation professionnelle privée.
M. Ouanim a, en outre, abordé l’ampleur de l’investissement privé dans la formation professionnelle, l’offre du secteur privé en la matière à travers quelques indicateurs essentiels et les limites de la gouvernance du secteur de la FPP sur les plans juridique, pédagogique, technique et administratif.
Lui emboîtant le pas, M. Allal Ouhab, expert en formation professionnelle, a axé son intervention autour du “Benchmark sur le secteur de la formation professionnelle – cas d’étude de quelques pays”, en s’attardant sur les principaux constats, conclusions et enseignements tirés de deux études menées dans ce cadre : la première réalisée en 2014-2015 sur “l’élaboration d’une stratégie de développement de l’enseignement et de la formation professionnelle” ayant porté sur l’Angleterre, le Chili, le Canada (Québec), la Belgique (Wallonie) et la Tunisie.
La deuxième étude menée, elle, dans le cadre du projet de “Reforme de l’Education par le biais de l’Approche par Compétences” (REAPC), portait uniquement sur la formation professionnelle, et a concerné le Canada, la France, les Etats-Unis, la Tunisie et le Chili.
Quant à Mme Naima Sabri, manager de formation professionnelle-Millenium Challenge Account (MCA-Maroc), elle a souligné que ce Séminaire intervient dans “un contexte plus qu’opportun” pour débattre des perspectives du secteur, puisque des études ont été réalisées et des diagnostics effectués, outre la mise en place d’une feuille de route pour le secteur.
Elle a ainsi axé son intervention sur les conclusions de l’étude réalisée en 2018 par le Département de la Formation Professionnelle avec l’appui du MCA-Maroc sur le secteur privé de la formation professionnelle, afin d’établir un diagnostic et des Benchmark à l’international, mais aussi pour aboutir à des recommandations et propositions pour l’organisation, la gestion et la reconnaissance de la formation professionnelle privée.
Ce Séminaire de deux jours vient en réponse aux Hautes Orientations Royales contenues dans les différents Discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui accorde une importance capitale au développement de la formation professionnelle pour la valorisation du capital humain ainsi que pour l’amélioration de la compétitivité des entreprises.
Cette Rencontre, rehaussée par la participation de près de 300 représentants des pouvoirs publics, des opérateurs publics de formation professionnelle, des partenaires nationaux, des fédérations des chambres et organisations professionnelles ainsi que des représentants des associations des établissements de la formation professionnelle privée, qui sont des partenaires stratégiques de l’Etat en la matière, permettra de formuler des recommandations pour la conception d’un nouveau modèle d’organisation et de gestion du secteur de la formation professionnelle privée, à travers l’élaboration d’une feuille de route spécifique qui répondra au mieux aux besoins socio-économiques du pays et ce, en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires du système.
Elle s’inscrit aussi dans le cadre de la nouvelle impulsion donnée par SM le Roi, avec la mise en place de la feuille de route relative au développement de la formation professionnelle que le Souverain a validée en avril 2019.
En effet, le secteur privé constitue un partenaire essentiel dans la mise en œuvre de cette feuille de route.
Source : MAP
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