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Des proches du Tiktokeur Hicham Jerando condamnés pour outrage à une institution

Des proches du Tiktokeur Hicham Jerando condamnés pour outrage à une institution
13:30
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Le tribunal correctionnel d’Aïn Sebaâ à Casablanca a récemment rendu son verdict dans une affaire qui a suscité de vives réactions, impliquant plusieurs membres de la famille du tiktokeur Hicham Jerando. Ces derniers ont été condamnés pour leur implication présumée dans des actes d’outrage à une institution constitutionnelle, de diffusion de fausses informations, de diffamation et de menaces.

La sœur de l’influenceur, poursuivie notamment pour participation à la diffusion de contenus jugés diffamatoires, a été condamnée à deux mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 20.000 dirhams. Son époux a écopé de deux ans de prison ferme et devra s'acquitter d'une amende de 40.000 dirhams. Leur fils, quant à lui, a été condamné à trois ans de prison ferme, avec une amende équivalente.

Dans le même dossier, quatre autres individus, tous liés au cercle proche de Hicham Jerando, actuellement à l’étranger, ont également été sanctionnés. Deux d’entre eux ont été condamnés à trois ans de prison ferme et 20.000 dirhams d’amende. Une autre personne a reçu une peine de deux ans de prison ferme, tandis que la dernière a écopé d’un an de prison ferme assorti d’une amende de 40.000 dirhams.

Le parquet avait engagé des poursuites contre l’ensemble des prévenus pour participation à l’outrage d’une institution constitutionnelle et d’une organisation publique, mais aussi pour la diffusion de fausses informations portant atteinte à la vie privée et constitutives de diffamation. L’un des mis en cause a par ailleurs été poursuivi pour outrage à un avocat dans l’exercice de ses fonctions.

Face à ces lourdes condamnations, la section de Taza de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a exprimé sa solidarité avec les membres de la famille Jerando. L’organisation a dénoncé ce qu’elle qualifie de répression excessive et appelle à un respect renforcé des libertés d’expression, même sur les réseaux sociaux.

L’affaire illustre une nouvelle fois la ligne de plus en plus stricte adoptée par la justice marocaine face aux dérives numériques, en particulier lorsqu’elles impliquent des personnalités publiques influentes sur les plateformes sociales.

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