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Quatre questions à Mme Fatima Abouali, présidente de l’Agence marocaine antidopage
Fraîchement nommée à la tête de l’Agence marocaine antidopage, Mme Fatima Abouali revient, dans un entretien accordé à la MAP, sur les circonstances de la création de cette instance et son rôle dans la moralisation de la pratique sportive et dans la sensibilisation contre les dangers des substances dopantes.
1. Quelle est la raison d’être de l’Agence marocaine antidopage ?
La création de cette instance reflète l’engagement du Royaume envers les conventions internationales contre le dopage.
Les autorités de tutelle du secteur sportif sont bien conscientes des conséquences sanitaires, morales et matérielles de l’abus de substances dopantes pour les athlètes, ainsi que de leur impact négatif sur les valeurs sportives, en particulier après leur propagation ces dernières années et de manière considérable dans divers domaines, d’où l’intérêt de créer cette Agence.
2. Quels sont les objectifs de l’Agence marocaine antidopage ?
L’agence vise à limiter la propagation de ces substances dans le domaine sportif au Maroc en adoptant des mesures proactives afin d’éviter que ces médicaments n’atteignent la communauté des sportifs, et en adoptant des méthodes scientifiques pour former les athlètes à travers des entraînements intensifs et un suivi médical.
Il faut travailler selon un programme national qui répond aux aspirations de l’Agence internationale antidopage et de convaincre l’instance internationale du sérieux du Royaume et de son implication réelle dans la lutte contre le dopage.
3. Quels sont les défis à relever pour l’Agence marocaine antidopage ?
L’Agence vise à mettre en place un programme national de lutte contre le dopage qui comprend de larges campagnes de sensibilisation au danger des substances dopantes sur la santé du sportif, et ce à travers l’organisation de séminaires et tables rondes.
Elle ambitionne également de mettre en place un plan pour la réalisation d’analyses de laboratoire à grande échelle qui vise une large catégorie d’athlètes.
4. Quelles sont les prochaines étapes pour organiser les structures de l’Agence ?
La nomination d’un président à la tête de l’Agence, intervenue après plusieurs étapes entamées en 2008 avec la préparation de la loi réglementant cette instance et les procédures de mise en œuvre, est un premier acquis qui précède la nomination du reste des structures constituantes et qui comprend le Conseil d’administration et le Conseil disciplinaire.
Ce dernier sera chargé de résoudre tous les dossiers disciplinaires liés aux affaires de dopage des sportifs et de déterminer les sanctions appropriées, en plus d’imposer des sanctions aux personnes qui font le commerce de ces substances dopantes.
Le Conseil d’administration mettra également en œuvre un programme d’éducation, de formation et de sensibilisation au profit des athlètes ou des entraîneurs, et ce grâce à la coopération avec les fédérations sportives, les instances sportives nationales et internationales, et la coordination avec l’Agence mondiale antidopage.
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