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Saisie de serpents et furets : un coup de filet contre le trafic d'animaux sauvages au Maroc
Dans une initiative significative pour la préservation de la faune marocaine, les autorités de Nador et de Marrakech ont récemment démantelé un réseau impliqué dans la vente illégale d'animaux sauvages. Cette opération, menée en collaboration avec l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), illustre la volonté croissante des institutions marocaines de combattre le trafic d’espèces protégées.
Des saisis impressionnantes dans deux villes clés
À Nador, une intervention rapide des forces de l’ordre a permis d’appréhender deux individus en possession de furets destinés à la vente sur le marché noir. Cette espèce, bien que prisée pour ses caractéristiques particulières, est rarement exploitée dans des circuits légaux au Maroc, soulevant des inquiétudes quant à leur provenance et aux conditions de leur capture.
Parallèlement, à Marrakech, un autre suspect a été arrêté alors qu’il détenait un véritable arsenal de reptiles : 61 serpents, dont 13 cobras et plusieurs spécimens de serpents du genre « Clover ». Ces animaux étaient conservés dans des conditions précaires, mettant en péril non seulement leur bien-être, mais aussi la sécurité publique.
Un cadre juridique en renforcement
Le Maroc, signataire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), intensifie ses efforts pour protéger les espèces animales vulnérables face à la montée du trafic illégal. Les autorités locales, en coopération avec Interpol dans le cadre de l’opération « Thunder », visent à démanteler les réseaux organisés qui exploitent ces animaux à des fins lucratives.
Les reptiles et mammifères saisis ont été remis à l’ANEF, où ils seront pris en charge dans le respect des normes environnementales et vétérinaires. Une enquête judiciaire approfondie est également en cours pour identifier les complices et retracer les origines de ce trafic.
Les défis d’un combat global
Le commerce illégal d’animaux sauvages n’est pas un problème isolé. Il constitue une menace pour la biodiversité mondiale et est souvent lié à d’autres crimes organisés, tels que la contrebande et le blanchiment d’argent. Les saisies récentes à Nador et Marrakech mettent en lumière l’urgence d’une approche globale et coordonnée pour enrayer ce fléau.
Ces opérations illustrent une avancée notable dans la protection de la biodiversité marocaine. Mais elles rappellent aussi que la lutte contre le trafic d’animaux sauvages nécessite une sensibilisation accrue du grand public et une coopération internationale renforcée.
Avec ces interventions, le Maroc montre l’exemple en s’affirmant comme un acteur engagé dans la préservation de son riche patrimoine naturel.
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