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Gouvernance rénovée : la CGEM amorce une profonde refonte statutaire
La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) vient d’opérer un tournant majeur dans son fonctionnement interne. À travers une double assemblée, ordinaire et extraordinaire, tenue le 15 mai 2025 à Casablanca, l’organisation patronale a lancé une réforme ambitieuse de sa gouvernance, marquant une nouvelle étape dans sa modernisation.
Sous la présidence de Chakib Alj, l’Assemblée Générale Ordinaire a validé les comptes de l’exercice 2024, tout en réaffirmant la confiance accordée à l’équipe dirigeante. Les rapports moral, financier et du commissaire aux comptes ont été adoptés à l’unanimité, dans un climat de transparence et de responsabilité.
Mais c’est lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire que les véritables mutations ont été entérinées. Cette AGE a consacré une révision en profondeur des statuts de l’organisation. Objectif : moderniser les textes pour refléter une vision plus inclusive, agile et représentative des réalités économiques actuelles.
Une gouvernance plus réactive et inclusive
Parmi les principales modifications figure l’adoption de l’envoi électronique des convocations, qui remplace les notifications postales, simplifiant ainsi les démarches et réduisant les délais. Autre changement de taille : l’élection de la présidence ne relèvera plus de l’AGO, mais d’une assemblée élective dédiée, marquant une distinction plus claire entre les fonctions de gouvernance et de gestion.
En cas de vacance à la présidence, une nouvelle disposition permet désormais à la direction générale déléguée de convoquer le conseil d’administration à la demande d’un cinquième de ses membres. Cette mesure vise à garantir la continuité du leadership de l’institution, même en situation exceptionnelle.
Ouverture à la jeunesse et aux territoires
La CGEM poursuit aussi son engagement pour l’inclusion des jeunes générations, en intégrant deux jeunes chefs d’entreprise innovantes de moins de 35 ans au sein du conseil d’administration. Une initiative saluée comme un signal fort en faveur du renouvellement des élites économiques.
Dans le même esprit, les présidents des fédérations sectorielles et des régions CGEM siégeront désormais au bureau du conseil d’administration. Cette réforme vise à renforcer la représentativité territoriale et sectorielle, en donnant davantage de poids aux dynamiques locales et sectorielles.
Pour éviter les conflits d’intérêts et favoriser le renouvellement des responsabilités, un encadrement du cumul des mandats a également été instauré. Ainsi, un président régional ou fédéral ne pourra pas briguer le poste de vice-président général, consolidant une gouvernance plus équilibrée.
Discipline et lisibilité des textes
Par souci de rigueur, seuls les membres à jour de leurs cotisations pourront dorénavant participer aux réunions des organes de gouvernance. Une manière de responsabiliser les membres tout en assurant la crédibilité des décisions prises.
Enfin, la CGEM a fait le choix de supprimer l’usage de l’écriture inclusive dans ses textes réglementaires. Si cette décision peut prêter à débat, elle est présentée comme un effort de lisibilité et d’harmonisation, tout en maintenant l’engagement de l’organisation envers la parité et l’égalité des genres.
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