- 20:00Khiam : une localité stratégique au cœur des affrontements entre Israël et le Hezbollah
- 19:00MTN lance CloudPlay en Afrique du Sud
- 18:30Espagne : sanctions historiques contre cinq compagnies low-cost pour pratiques abusives
- 18:00Sciences Po Paris contraint d'autoriser une conférence de Rima Hassan par décision judiciaire
- 17:10Le trésor public lance des placements de trésorerie pour 3,5 milliards de dirhams
- 16:14Saham finalise le rachat de Société Générale Maroc : une opération stratégique pour le marché bancaire
- 16:00Mohamed Khouyi sacré meilleur acteur au Festival International du Film du Caire
- 15:02Nasser Bourita cible les intermédiaires illégaux dans la délivrance des visas européens
- 14:13NamX : L'innovation marocaine à l'assaut du marché américain avec ses capsules d’hydrogène
Suivez-nous sur Facebook
Seconde Guerre mondiale: le souvenir d'un passé toujours présent en Pologne
Le souvenir d'un passé douloureux est toujours présent en Pologne qui vient de commémorer le 80è anniversaire du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, le conflit le plus meurtrier de l'histoire ayant fait près de 60 millions de morts à travers le monde.
La Pologne a été durement touchée par les horreurs de la Deuxième Guerre mondiale et a été l'un des pays ayant payé l'un des plus lourds tributs avec six millions de morts.
La Seconde Guerre mondiale avait été déclenchée avec l'invasion de la Pologne. L'agression allemande a commencé le 1er septembre 1939 avec le bombardement naval de la garnison de Westerplatte sur la côte de la Baltique, près de la ville de Gdansk, et aérien de la petite ville polonaise de Wielun.
Lors des cérémonies commémorant le déclenchement de la guerre, le président allemand Frank-Walter Steinmeier a demandé pardon aux victimes polonaises de l'agression nazie d'il y a 80 ans.
Lors d'une cérémonie en présence du président polonais, Andrzej Duda à Wielun, organisée dimanche dernier à l'aube, exactement à l'heure de l'explosion des premières bombes tombées sur Wielun, M. Steinmeier a reconnu une nouvelle fois la responsabilité allemande lors de la Seconde Guerre mondiale, affirmant ''s'incliner devant les victimes de l'attaque de Wielun et devant les victimes polonaises de la tyrannie allemande''.
Des événements parallèles, auxquels ont assisté le Premier ministre, Mateusz Morawiecki, et le chef adjoint de la Commission européenne, Frans Timmermans, ont eu lieu dans la ville côtière de Gdansk, site de l'une des premières batailles de la guerre.
M. Morawiecki a tenu à rappeler les énormes pertes matérielles, spirituelles, économiques et financières subies par la Pologne pendant la guerre.
Ces cérémonies se sont tenues en présence d'une quarantaine d'invités de marque étrangers, dont le vice-président américain, Mike Pence, et la chancelière allemande Angela Merkel. Le président russe, Vladimir Poutine, n'a pas été invité.
Le président américain, Donald Trump, devait faire un discours dimanche dernier pour le 80è anniversaire du début de la Deuxième Guerre mondiale, avant d'entamer une visite officielle à Varsovie.
Les autorités polonaises attendaient beaucoup de cette visite, comme un nouveau signal de la qualité des relations entre Washington et Varsovie. Mais Donald Trump a annoncé annuler son voyage pour suivre l'évolution de l'ouragan Dorian.
Le pardon de l'Allemagne, 80 ans après les premières bombes, n'efface en rien pour les Polonais les atrocités commises par le régime nazi. En Pologne, le souvenir de la Seconde Guerre mondiale est très présent.
Les excuses allemandes n'empêchent pas aussi d'aborder l’épineuse question des réparations financières réclamées par la Pologne à son voisin.
Pourtant, pour le gouvernement allemand la question des réparations est close depuis longtemps. Toutefois le parti au pouvoir "Droit et justice" en Pologne estime que la question n'est pas encore réglée.
Une commission parlementaire évalue actuellement les pertes subies par le pays durant la Seconde Guerre mondiale. La nouvelle estimation que Varsovie souhaite soumettre à Berlin s'élèverait à environ 800 milliards d’Euros.
Source : MAP