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Sommet USA-Afrique : le Maroc plaide pour une coopération énergétique durable et panafricaine
À l’occasion du 17e Sommet des affaires USA-Afrique, qui s’est tenu à Luanda en Angola, le Maroc a réaffirmé son ambition de jouer un rôle central dans le développement du continent africain, en misant notamment sur la coopération énergétique. Représentant le Royaume lors d’une session de haut niveau consacrée au gaz, Amina Benkhadra, Directrice Générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), a défendu une vision africaine de croissance durable et de sécurité énergétique.
Lors de son intervention, Mme Benkhadra a mis en avant la position géostratégique du Maroc, à la croisée de l’Afrique, de l’Europe et des Amériques, qui lui permet de jouer un rôle de passerelle entre les continents. Elle a souligné que cette spécificité, combinée à l’expérience marocaine en matière d’intégration régionale et de résilience climatique, constitue un atout majeur pour promouvoir une dynamique panafricaine structurante.
Le Maroc, hub énergétique pour l’Afrique
Unique pays africain à disposer d’un accord de libre-échange avec les États-Unis, le Maroc est présenté comme un hub naturel pour connecter les économies africaines aux grands marchés internationaux. À ce titre, le Royaume développe des projets d’envergure, à l’image du Gazoduc Africain Atlantique, considéré comme l’un des piliers de la future intégration énergétique régionale.
Ce projet stratégique, co-piloté par l’ONHYM et la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), s’étendra sur près de 6 900 kilomètres, reliant le Nigeria au Maroc en traversant plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Son objectif : sécuriser l’approvisionnement énergétique de 16 pays, renforcer les échanges d’électricité et encourager le développement économique et social.
Mme Benkhadra a indiqué que le projet avait franchi plusieurs étapes essentielles, tant sur les plans technique et environnemental qu’au niveau de la coordination institutionnelle. L’Accord intergouvernemental (IGA), validé par les ministres de l’Énergie et approuvé par la CEDEAO, attend désormais la signature officielle des Chefs d’État pour enclencher sa mise en œuvre.
Vers une transition énergétique inclusive
Dans son discours, la DG de l’ONHYM a également insisté sur le rôle stratégique du gaz naturel dans la transition énergétique du continent. Ressource propre, flexible et abondante, le gaz, selon elle, doit être accessible à un plus grand nombre de pays africains afin de soutenir leur développement industriel, améliorer les conditions de vie des populations et assurer une croissance plus équitable.
Elle a plaidé pour des investissements massifs et ciblés dans les infrastructures énergétiques, condition indispensable à la réussite de cette transformation énergétique. Le Maroc, à travers sa propre stratégie énergétique axée sur la diversification des sources et l’intégration régionale, se positionne en partenaire actif de cette transition.
Une délégation marocaine multisectorielle mobilisée
Le sommet a vu la participation d’une délégation marocaine de haut niveau, conduite par le ministre délégué chargé de l’Investissement, Karim Zidane. Elle comprenait des représentants d'institutions publiques et privées, dont l’ONHYM, l’AMDIE, l’ONCF, la CGEM, MARSA Maroc et plusieurs établissements bancaires. Des rencontres bilatérales, notamment avec le fonds souverain angolais, ont permis d’ouvrir des perspectives concrètes de partenariat.
Placée sous le thème « Les voies de la prospérité : une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique », cette édition du Sommet USA-Afrique a été l’occasion de renforcer les liens économiques entre les continents, tout en plaçant les enjeux énergétiques au cœur de la coopération future.
En mettant en avant ses atouts géopolitiques, son engagement pour l’énergie durable et son rôle de catalyseur régional, le Maroc confirme sa volonté de contribuer activement à un développement africain intégré, ambitieux et résilient.
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