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Syrie : un appel à la désescalade face à la violence croissante
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé son profond alarmement face à l'intensification des hostilités dans le nord-ouest de la Syrie, qui a entraîné le déplacement de dizaines de milliers de personnes. Dans un communiqué publié lundi, son porte-parole, Stéphane Dujarric, a souligné l'urgence d'une « cessation immédiate des hostilités ».
Guterres a insisté sur la nécessité pour toutes les parties impliquées dans le conflit de prendre des mesures pour protéger les civils et les infrastructures essentielles, tout en facilitant le passage sécuritaire des personnes fuyant la violence. « Les Syriens subissent ce conflit depuis près de 14 ans. Ils méritent un avenir pacifique, loin de l'effusion de sang », a-t-il déclaré.
La situation est particulièrement préoccupante à Alep, où le régime syrien a perdu le contrôle total de la ville pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 2011. Ce revers significatif, infligé par une coalition de groupes rebelles, dont certains sont dominés par des factions islamistes, marque un tournant dans le conflit.
Les récentes escalades de violence, qui incluent des bombardements aériens syriens et russes, ont déjà causé plus de 500 pertes en vies humaines, selon des sources d'organisations non gouvernementales. Au 30 novembre, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a signalé que plus de 48 500 personnes avaient été déplacées à Idleb et dans le nord d’Alep, un chiffre qui représente une augmentation alarmante par rapport aux 14 000 personnes déplacées seulement deux jours auparavant.
Tom Fletcher, responsable d'OCHA, a noté sur les réseaux sociaux que la situation était « inquiétante ». Il a évoqué des services essentiels interrompus, laissant des milliers de personnes, dont des femmes et des enfants, dans un état de vulnérabilité extrême. Les opérations humanitaires de l'ONU ont dû être largement suspendues dans certaines zones cruciales, rendant l'accès à l'aide humanitaire de plus en plus difficile.
La crise humanitaire en Syrie est déjà parmi les pires au monde, avec 16,7 millions de personnes ayant besoin d'assistance et 7 millions de déplacés. Stéphane Dujarric a également averti que la situation sanitaire s'aggrave, notamment en raison de corps non enterrés et du manque d'eau potable dans les zones touchées par les combats.
Face à cette catastrophe humanitaire, l'ONU demeure déterminée à poursuivre ses efforts d'assistance, malgré les défis croissants sur le terrain. L'appel à la désescalade de Guterres souligne l'urgence d'une action collective pour mettre fin aux souffrances des Syriens et restaurer un semblant de paix dans cette région dévastée.
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