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Yamandú Orsi investi président de l’Uruguay : un retour de la gauche au pouvoir
Yamandú Orsi est officiellement devenu le nouveau président de l’Uruguay ce samedi, lors d’une cérémonie solennelle au Congrès. Devant les membres de l’Assemblée législative et plusieurs invités étrangers, le chef de l’État a prêté serment, s’engageant à « exercer fidèlement la fonction qui [lui] a été confiée et à sauvegarder et défendre la Constitution de la République ».
Âgé de 57 ans, Orsi succède à Luis Lacalle Pou, dont le mandat, marqué par une orientation conservatrice, s’achève après cinq années. La Constitution uruguayenne interdisant à un président de briguer un second mandat consécutif, Lacalle Pou a cédé la place à son rival, vainqueur du second tour de l’élection présidentielle en novembre dernier face à Álvaro Delgado, candidat de la majorité sortante.
Cette investiture marque le retour de la gauche au pouvoir, incarnée par le Front Large (Frente Amplio), après une parenthèse de cinq ans sous l’égide de Lacalle Pou. Orsi se présente comme l’héritier des anciens présidents de gauche Tabaré Vázquez et José « Pepe » Mujica, figures emblématiques de la politique uruguayenne.
Un programme axé sur les défis nationaux
Dans son premier discours en tant que président, Yamandú Orsi a évoqué les principaux défis qui attendent son gouvernement. Parmi eux figurent la lutte contre l’insécurité, les difficultés économiques aggravées par l’inflation, ainsi que la réforme des pensions de retraite, un dossier épineux qui divise régulièrement la classe politique uruguayenne.
Orsi a également insisté sur la nécessité de préserver les acquis des quarante dernières années, tout en cherchant à renforcer la distribution des richesses. « Nous pouvons être en désaccord sur les instruments pour parvenir à une plus grande distribution, mais nous n’ignorerons pas les règles de fonctionnement de l’économie que l’Uruguay a maintenues depuis la restauration de la démocratie », a-t-il déclaré.
Le nouveau président a également rappelé les valeurs du Front Large, soulignant que son parti a toujours défendu ses principes, « même dans les circonstances les plus tragiques ». Il a promis de s’attaquer aux « problèmes urgents qui affectent des secteurs importants » du pays, tout en évitant toute forme de revanchisme. « Nous ne revenons pas avec la vérité révélée, avec la réponse parfaite à tous les problèmes, ni avec le désir de régler des comptes », a-t-il assuré.
Un mandat sous le signe de la continuité et du changement
Yamandú Orsi hérite d’un pays relativement stable sur le plan économique et social, mais confronté à des défis persistants. Son gouvernement devra concilier la continuité des politiques économiques qui ont fait la force de l’Uruguay avec des réformes sociales attendues par une partie de la population.
Avec un mandat qui s’étendra jusqu’en 2030, Orsi a l’opportunité de marquer de son empreinte l’histoire récente de l’Uruguay. Sa capacité à rassembler et à répondre aux attentes des Uruguayens sera déterminante pour l’avenir du pays, souvent considéré comme un modèle de démocratie et de stabilité en Amérique latine.
Alors que la gauche reprend les rênes du pouvoir, les yeux sont désormais tournés vers les premières décisions du nouveau président, qui devra concrétiser ses promesses dans un contexte national et international en pleine évolution.
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