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Reprise du procès Netanyahu : Entre accusations et tensions politiques
Le procès pour corruption du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en cours depuis mai 2020, a repris mardi à Tel-Aviv. Lors de cette audience, le chef de gouvernement a rejeté les accusations portées contre lui, les qualifiant de « ridicules ». Il est poursuivi pour corruption, fraude et abus de confiance, devenant ainsi le premier chef de gouvernement en exercice à être jugé au pénal en Israël.
À la barre, Benjamin Netanyahu a nié toute malversation, déclarant : « Il n’y a pas de corruption, pas de fraude. C’est juste ridicule. » Il a également profité de l’occasion pour critiquer les médias, qu’il accuse d’alimenter une campagne contre lui. À l’extérieur du tribunal, des tensions étaient palpables. Tandis que ses partisans scandaient des slogans de soutien comme « Netanyahu, le peuple te soutient », ses opposants, mobilisés depuis des mois, exigeaient sa démission avec des cris de « Bibi en prison ».
Le procès repose sur trois affaires distinctes. La première concerne l’acceptation de cadeaux luxueux, d’une valeur estimée à 260.000 dollars, de la part de milliardaires tels qu’Arnon Milchan et James Packer, en échange de faveurs politiques. La seconde implique des négociations supposées entre Netanyahu et l’éditeur du quotidien Yedioth Aharonoth, Arnon Mozes, visant à obtenir une couverture médiatique favorable contre une loi restreignant la diffusion d’un journal concurrent. La dernière affaire concerne l’intervention présumée du Premier ministre pour faciliter une fusion d’entreprises au profit de Shaul Elovitch, propriétaire du groupe de télécommunications Bezeq, en échange d’une couverture positive sur le site d’information Walla.
Ce procès avait été suspendu à plusieurs reprises, notamment en raison de la guerre en cours dans la bande de Gaza, déclenchée après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Les avocats de Netanyahu ont tenté d’obtenir un nouveau report, citant des préoccupations géopolitiques, mais le tribunal a rejeté leur demande.
Pour ses détracteurs, ce procès représente une opportunité de faire la lumière sur les pratiques de Benjamin Netanyahu, souvent accusé d’utiliser son pouvoir à des fins personnelles. Ses soutiens, en revanche, dénoncent un acharnement judiciaire et une tentative de nuire à son image.
Yohanan Plesner, président de l’Israel Democracy Institute, a déclaré que ce procès est une étape clé pour la démocratie israélienne. Selon lui, la possibilité de juger un Premier ministre en exercice pour des accusations graves démontre la résilience des institutions judiciaires du pays. Cependant, cette affaire illustre également les divisions profondes au sein de la société israélienne, où chaque avancée judiciaire est perçue comme un enjeu politique majeur.
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