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Le Kremlin rejette un sommet Poutine-Zelensky-Trump
Alors que la guerre en Ukraine entre dans sa troisième année, les espoirs d’un sommet spectaculaire réunissant Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et Donald Trump sous l’égide du président turc Recep Tayyip Erdogan viennent d’être douchés par le Kremlin. Vendredi, Moscou a clairement écarté l’idée, estimant qu’un tel sommet ne pourrait avoir lieu qu’après des avancées concrètes dans les négociations bilatérales avec Kiev.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, actuellement en déplacement à Kiev, avait pourtant proposé une rencontre inédite entre les trois leaders, espérant que la Turquie puisse jouer le rôle de médiateur. Mais Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a tranché : Vladimir Poutine, bien que « favorable en principe aux contacts au plus haut niveau », conditionne toute avancée à des « résultats » préalables entre Moscou et Kiev.
Pour l’heure, la Russie propose plutôt de reprendre les pourparlers directs dès lundi à Istanbul, après une première session jugée décevante mi-mai. Kiev, de son côté, attend toujours la réception d’un mémorandum russe précisant les conditions du Kremlin pour la paix. Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, insiste sur l’importance de ce document pour garantir des discussions « substantielles ».
Si les deux camps disent souhaiter un cessez-le-feu, la réalité sur le terrain reste sombre. Moscou a revendiqué vendredi la prise de deux nouveaux villages dans la région de Kharkiv, renforçant sa position militaire. De plus, les exigences russes – notamment l’abandon par l’Ukraine de ses ambitions d’adhésion à l’OTAN et la cession des territoires annexés – restent inacceptables pour Kiev.
Donald Trump, quant à lui, appelle à une trêve immédiate. Mais ses récentes critiques contre Poutine, qu’il accuse de « jouer avec le feu », ainsi que contre Zelensky, qu’il juge trop lent à trouver un accord, témoignent des tensions persistantes. À l’ONU, les États-Unis ont même averti qu’ils pourraient réévaluer leur implication dans les efforts diplomatiques si la Russie poursuivait cette guerre « catastrophique ».
Sur la scène internationale, la pression monte. Le président français Emmanuel Macron, depuis Singapour, a averti que la réaction américaine face à un éventuel refus russe de cessez-le-feu constituerait un véritable « test de crédibilité ». Pendant ce temps, l’Ukraine continue de plaider pour de nouvelles sanctions contre Moscou, espérant que la communauté internationale maintienne la pression.
En définitive, le projet d’un sommet spectaculaire Poutine-Zelensky-Trump sous le patronage turc semble pour l’instant relégué au rang de scénario diplomatique hypothétique. Tant que les exigences sur le terrain et les lignes rouges politiques ne bougent pas, les espoirs de paix immédiate restent minces.
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