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Le secteur bancaire marocain résiste et se renforce

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Le secteur bancaire marocain résiste et se renforce
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Le secteur bancaire marocain continue de démontrer sa robustesse face aux défis économiques, selon le dernier rapport du Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS), réuni à Rabat sous l’égide de Bank Al-Maghrib.

Réuni pour sa 21e session, le CCSRS a confirmé que les banques marocaines poursuivent le renforcement de leurs fondamentaux, affichant une croissance significative de 24 % de leur résultat net en 2024. Cette performance est notamment portée par la solidité des activités de marché, traduisant une gestion saine et maîtrisée des risques.

Le rendement des actifs bancaires atteint désormais 0,9 %, tandis que celui des fonds propres s’élève à 9,5 %. Des chiffres qui traduisent une bonne rentabilité globale du secteur. Du côté de la solvabilité, les établissements de crédit maintiennent des niveaux conformes, voire supérieurs aux normes internationales, avec un ratio de fonds propres de base de 13,5 % et un ratio global de 16,2 %.

Un système bancaire résistant aux chocs

Les tests de résistance macroéconomiques réalisés par Bank Al-Maghrib confirment la capacité du système bancaire à absorber les chocs économiques tout en respectant les exigences prudentielles. Le ratio de liquidité à court terme reste, quant à lui, au-dessus du seuil réglementaire, témoignant d'une bonne gestion de la trésorerie par les banques.

Des infrastructures financières solides et bien encadrées

Outre la performance des établissements bancaires, le CCSRS a également salué la résilience des infrastructures financières du pays. Les évaluations menées attestent de leur solidité aussi bien sur le plan opérationnel que financier, ce qui limite les risques pour la stabilité globale du système financier marocain.

Lors de cette réunion, le Comité a validé la 12e édition du rapport sur la stabilité financière pour l’année 2024 ainsi que le bilan final de la feuille de route 2022-2024. Il a aussi actualisé la cartographie des risques systémiques et passé en revue les tendances macroéconomiques actuelles et futures.

Lutte renforcée contre le blanchiment et le financement du terrorisme

Enfin, le CCSRS a mis l’accent sur les avancées réalisées dans le domaine de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Ces efforts s’inscrivent dans la préparation du troisième cycle d’évaluation mutuelle du GAFIMOAN, prévu pour 2026.

À travers des indicateurs financiers solides et une gouvernance rigoureuse, le secteur bancaire marocain se positionne comme un pilier stable de l’économie nationale. La vigilance des autorités, combinée à la résilience des acteurs du marché, conforte la place du Maroc dans le paysage financier régional.


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