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Un nouveau cap pour le droit de grève au Maroc : des amendements pour une loi mieux adaptée
Le projet de loi organique encadrant l’exercice du droit de grève au Maroc s’apprête à franchir une étape cruciale. Lors d’une réunion tenue à la Chambre des conseillers, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a annoncé que ce texte, déjà adopté en première lecture par la Chambre des représentants, fera l’objet d’amendements supplémentaires avant son adoption définitive.
Une dynamique de concertation renforcée
Le ministre a salué le progrès accompli avec l’adoption par la Chambre des représentants, tout en soulignant que le texte reste à parfaire. « Ce projet, bien que structurant, nécessite encore des ajustements pour répondre pleinement aux attentes des travailleurs et des acteurs économiques », a-t-il déclaré.
Afin de garantir une législation équilibrée et moderne, des négociations approfondies avec les groupes syndicaux sont prévues. Ces discussions débuteront le 7 janvier, en parallèle de l’examen du texte par la Commission de l’enseignement et des affaires culturelles et sociales. Une séance plénière pour les débats finaux est programmée le 15 janvier.
Un engagement partagé pour un Maroc moderne
Le gouvernement et les syndicats semblent converger vers une ambition commune : faire émerger une loi au service des droits des travailleurs, tout en tenant compte des impératifs économiques du pays. « Cette loi doit refléter les aspirations d’un Maroc en pleine transformation, inscrit dans la dynamique du 21ᵉ siècle », a souligné M. Sekkouri.
Adoptée à la majorité par la Chambre des représentants, la version actuelle du projet de loi encadre les conditions et modalités du droit de grève. Cependant, les consultations en cours visent à intégrer des amendements pour répondre aux attentes des diverses catégories concernées et renforcer le rôle des syndicats.
Un chantier au service du dialogue social
Ce projet de loi s’inscrit dans une démarche globale de renforcement du dialogue social au Maroc. Il vise à établir un équilibre entre la protection du droit fondamental de grève et la continuité des services économiques et sociaux.
Les prochaines étapes seront décisives pour la finalisation de ce texte, appelé à devenir un jalon dans l’histoire sociale du pays. Une fois adopté, il permettra de consolider les acquis démocratiques tout en favorisant un climat social propice au développement économique.
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