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Barrages marocains : des réserves en eau toujours insuffisantes
Malgré les pluies récentes, les barrages marocains peinent à retrouver des niveaux satisfaisants, exposant de fortes disparités régionales et inquiétant pour les mois à venir. Avec un taux de remplissage moyen de seulement 31 %, certaines zones stratégiques restent en situation critique, menaçant à la fois l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation agricole.
Au 17 novembre 2025, les barrages du Royaume contiennent 5.207 millions de mètres cubes d’eau. Si certains bassins présentent une relative stabilité, la majorité des retenues demeurent insuffisamment remplies.
Dans le bassin du Sebou, le plus riche du pays, le barrage Al Wahda conserve 1.474 millions de m³ à 41 %, tandis que Allal El Fassi et Garde Sebou dépassent respectivement 97 % et 91 %. Le barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, essentiel pour l’approvisionnement de Rabat et Casablanca, affiche 67 % de remplissage. À l’inverse, des ouvrages comme Tamesna et Oued El Maleh stagnent à 32 % et 23 %.
Le bassin du Tensift présente une situation contrastée : Sidi Mohammed Ben Slimane Jazouli dépasse 90 %, mais Lalla Takerkoust reste très bas à 14 %. Dans le Bouregreg, le taux moyen tombe à 28 %, avec la majorité des barrages sous 25 %.
Les barrages du nord, notamment Loukkous, offrent une relative stabilité avec 45 % de remplissage moyen, soutenus par Chefchaouen (84 %) et Charif El Idrissi (81 %). Les retenues côtières de Smir et Tanger Med atteignent 61 % et 56 %.
En revanche, le sud du pays est particulièrement vulnérable. Bin El Ouidane n’atteint que 14 % de sa capacité, Al Massira à peine 3 %, tandis que le bassin de l’Oum Errabia se limite à 8,7 %. Dans le Moulouya, le barrage sur Oued Za est plein à 100 %, mais les autres ouvrages sont très bas. Le Souss-Massa conserve seulement 19,3 % de ses capacités totales, à l’exception du barrage Dkhila (80 %).
Cette situation hydrique met en évidence la fragilité de nombreuses régions et les risques associés à l’approvisionnement en eau potable et à l’irrigation agricole. Les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact des précipitations sur le rechargement des barrages et sur la sécurité hydrique nationale.