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Frappes en Iran : les principales réactions internationales
Israël a lancé dans la nuit de jeudi à vendredi une offensive de grande ampleur contre l’Iran, ciblant une centaine de sites militaires et nucléaires à travers le pays, dont la capitale Téhéran. Cette attaque inédite, qui a coûté la vie à plusieurs hauts responsables militaires iraniens, a provoqué une onde de choc internationale et relancé les craintes d’un embrasement généralisé au Moyen-Orient.
Parmi les victimes figurent le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, et le général Mohammed Bagheri, chef d’état-major des forces armées. Les médias iraniens rapportent également la mort de six scientifiques liés au programme nucléaire iranien, tandis qu’au moins 50 civils ont été blessés par les explosions ayant touché des zones résidentielles à Téhéran.
Selon l’armée israélienne, quelque 200 avions de combat ont été mobilisés pour frapper environ 100 cibles stratégiques. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a salué une opération « couronnée de succès » et averti qu’elle se poursuivrait « pendant de nombreux jours ». Le site sensible de Natanz, dédié à l’enrichissement d’uranium, a été particulièrement visé. Si l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé qu’aucune fuite radioactive n’a été détectée, elle a rappelé que les installations nucléaires « ne doivent jamais être attaquées ».
Téhéran, qui a fermé son espace aérien et activé sa défense anti-aérienne, a promis de se venger. La télévision d'État affirme que le système de défense fonctionne à « pleine capacité ». La Jordanie a pour sa part intercepté des drones et missiles ayant violé son espace aérien.
La réaction de la communauté internationale ne s’est pas fait attendre. L’ONU, l’Union européenne, la Chine, la France et plusieurs pays du Golfe ont appelé à la « retenue maximale ». Oman a dénoncé une « escalade dangereuse » et l’Arabie saoudite a condamné des « violations flagrantes du droit international ».
Sur le plan économique, l’attaque a fait bondir les prix du pétrole. Le baril de Brent a grimpé jusqu’à 78,50 dollars, son niveau le plus élevé depuis janvier, tandis que le West Texas Intermediate a suivi la même tendance haussière. Ces tensions font craindre de fortes perturbations dans l’approvisionnement en énergie mondiale.
Les compagnies aériennes de la région, dont Emirates, ont suspendu plusieurs vols à destination de l’Iran, de l’Irak, de la Jordanie, du Liban et de la Syrie. À Washington, le président Donald Trump a convoqué son Conseil de sécurité nationale, affirmant avoir été informé en amont de l’opération. Le secrétaire d'État Marco Rubio a précisé que les États-Unis n’y avaient pas participé, et que leur priorité restait la protection de leurs troupes dans la région.
Cette attaque marque une nouvelle étape dans les tensions israélo-iraniennes, sur fond de désaccords persistants autour du programme nucléaire de la République islamique. La perspective d’une escalade militaire à grande échelle reste désormais au cœur des préoccupations diplomatiques mondiales.
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