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Tensions Algérie-France : Paris veut mettre la balle à terre
Les relations entre la France et l'Algérie traversent une période délicate, marquée par des tensions croissantes, mais Paris semble résolu à apaiser la situation. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a souligné mercredi dernier que "ni la France ni l’Algérie n’avaient intérêt à ce que s’installe une tension durable". Cette déclaration intervient dans un contexte où les frictions entre les deux pays se sont intensifiées depuis plusieurs mois.
Les différends se sont exacerbés après l’annonce de l’appui de la France au plan d’autonomie marocain pour le Sahara, un sujet sensible qui divise Alger et Rabat depuis plusieurs décennies. La position de Paris sur cette question a envenimé un climat déjà tendu, provoquant des répercussions diplomatiques. L’arrestation en Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal en novembre dernier, pour atteinte à la sûreté de l’État, a également contribué à détériorer les relations bilatérales.
Malgré ces différends, Jean-Noël Barrot a réaffirmé la volonté de la France de rétablir un dialogue ouvert avec Alger. "Je suis prêt à me rendre à Alger pour traiter de toutes les questions", a-t-il précisé, en insistant sur l’importance de surmonter les tensions récentes. Le ministre a ajouté que la France, tout en poursuivant ses relations avec le Maroc, n’envisageait pas de diminuer ses liens avec l’Algérie.
Le président Emmanuel Macron, en accord avec les positions de l’Espagne et des États-Unis, a défendu la souveraineté du Maroc sur le Sahara, un sujet qui demeure une pomme de discorde entre la France et l’Algérie. Cette divergence a exacerbé les relations bilatérales, mais l’effort de Paris pour restaurer un dialogue témoigne de la volonté de gérer cette crise diplomatique de manière constructive.
Dans cette optique, les autorités françaises ont décidé de réunir les ministres concernés pour évaluer les mesures à prendre et déterminer les prochaines étapes dans la gestion de cette situation délicate. Parallèlement, Nicolas Lerner, directeur de la DGSE, a effectué une visite à Alger cette semaine, signe d’une volonté de maintenir des canaux de communication ouverts malgré la suspension de certaines coopérations sécuritaires.
En dépit des tensions, les deux pays semblent déterminés à éviter une rupture durable. Le ministre Jean-Noël Barrot a insisté : "La France est un pays souverain, et les choix qu’elle fait avec le Maroc n’enlèvent rien à sa volonté de construire des relations solides avec l’Algérie." Cette approche témoigne de la complexité de la diplomatie franco-algérienne et de la nécessité de trouver un équilibre entre les intérêts stratégiques et historiques des deux nations.
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