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Le déficit public français en 2025 : un objectif révisé à la hausse à 5,4 %
Plusieurs mesures fiscales prévues dans le projet budget de 2025 ne pourront pas voir le jour, rendant caduc, pour l’exécutif, l’objectif de déficit fixé à 5 % par Michel Barnier. Pour compenser ces recettes qui font défaut, une hausse de la TVA est exclue.
En matière de finances publiques, le nouveau gouvernement a une bonne et une mauvaise nouvelle à partager. La bonne, c’est qu’au dernier pointage le déficit public français n’a pas dérapé plus que prévu. Sur l’année 2024, il devrait avoir atteint 6,1 % du produit intérieur brut (PIB), selon les dernières remontées internes à Bercy. C’est évidemment beaucoup plus que les 4,4 % visés au départ, mais au moins n’y a-t-il pas eu de dérive supplémentaire dans les ultimes semaines de l’exercice 2024, alors que certains experts imaginaient qu’il pourrait monter à 6,3 %, alourdissant d’autant la dette de la France. Les dépenses publiques ont été tenues, et les recettes sont, à ce stade, conformes aux dernières prévisions.
La mauvaise nouvelle, c’est que l’objectif affiché pour 2025 par le gouvernement Barnier n’est, lui, plus tenable. Le précédent premier ministre espérait ramener le déficit public à 5 % du PIB. Mission impossible, estime à présent l’exécutif. Ce sera « autour des 5 %, un peu plus de 5 % », avait glissé François Bayrou le 23 décembre 2024. Depuis, un cap précis a été fixé : limiter le déficit de l’Etat, des collectivités locales et de la Sécurité sociale à 5,4 % du PIB en 2025, indiquent des sources concordantes.
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