- 11:07Apple conteste en appel une amende de 500 millions d’euros de Bruxelles
- 08:06Trump et Netanyahu discutent d’un possible accord sur Gaza
- 07:45La Chine met en garde Washington contre le retour des tarifs douaniers
- 07:39Donald Trump impose de nouveaux tarifs douaniers à 14 pays à partir du 1er août
- 07:25Inondations au Texas : le bilan dépasse désormais les 100 morts
- 18:55Jakarta scelle un accord de 1,25 milliard de dollars pour importer du blé américain
- 16:21Rougeole : les États-Unis frappés par leur pire épidémie depuis 30 ans
- 15:00Pétrole : l’OPEP+ joue la carte de l’offensive malgré les turbulences mondiales
- 14:55Lionel Messi dans le viseur d’Al-Ahli : un nouveau tournant dans sa carrière ?
Suivez-nous sur Facebook
Zelensky ouvre la voie à la paix avec Moscou
Face à une guerre qui s’éternise depuis plus de trois ans, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé jeudi sa volonté de reprendre les discussions avec la Russie, affirmant que Kiev était « prêt à tous formats de négociations » pour parvenir à une paix durable. Cette déclaration survient à l’issue d’un échange téléphonique avec Donald Trump, marquant un tournant diplomatique alors que les États-Unis entament une nouvelle phase de leur politique étrangère vis-à-vis du conflit russo-ukrainien.
Zelensky a toutefois posé une condition claire à toute reprise du dialogue : un cessez-le-feu « complet et sans conditions » de la part de Moscou. Le président ukrainien a rappelé que la volonté de paix devait être manifeste des deux côtés, soulignant qu’une désescalade immédiate était le seul point de départ crédible.
Cette main tendue vers la paix intervient au moment où le Parlement ukrainien ratifie un accord stratégique avec les États-Unis. Centré sur l’exploitation de ressources naturelles – notamment les minerais, le pétrole et le gaz – cet accord couvre 57 types de ressources présentes sur le territoire ukrainien. Ce texte, fruit de négociations intenses, est vu par Kiev comme une base pour une coopération sécuritaire renforcée, bien qu’il ne contienne pas de garanties militaires explicites.
Pour Zelensky, cet accord marque « un nouveau chapitre » dans les relations entre Kiev et Washington. À long terme, il pourrait aboutir à une relance économique significative, notamment par la création d’un fonds d’investissement commun dédié à la reconstruction du pays. Ce fonds sera financé à parts égales, avec une contribution ukrainienne issue de la moitié des redevances des nouvelles licences d’exploitation minière.
La ministre de l’Économie, Ioulia Svyrydenko, s’est réjouie de ce qu’elle qualifie d’accord « historique », estimant qu’il représente une opportunité de renforcer l’aide militaire américaine, tout en attirant de nouveaux investissements directs dans les secteurs clés de l’économie ukrainienne.
Le contexte reste néanmoins incertain. Donald Trump, désormais acteur central de la diplomatie américaine, s’est montré favorable à un règlement rapide du conflit, tout en affichant une posture plus conciliante envers la Russie que son prédécesseur Joe Biden. Cela soulève des inquiétudes à Kiev, notamment quant à la pérennité du soutien américain face à un Kremlin toujours inflexible.
Alors que les regards se tournent vers Moscou, le message de Zelensky est clair : l’Ukraine est prête à parler, mais pas à n’importe quel prix. La paix reste l’objectif, mais elle ne peut se construire sans engagements fermes de la part de la Russie et un soutien international solide. L’accord économique avec les États-Unis pourrait bien, au-delà des chiffres et des ressources, devenir un levier politique pour faire pression sur le Kremlin et dessiner les contours d’un nouvel équilibre régional.