- 16:45Airbus projette une usine d’assemblage au Maroc pour renforcer sa présence industrielle
- 16:30Le Maroc revoit son accord de libre-échange avec la Turquie pour réduire un déficit commercial croissant
- 16:29Le travail invisible des femmes mérite une loi, selon Abdellatif Ouahbi
- 16:23Réforme de l’école marocaine : Le gouvernement présente un nouveau cadre législatif pour l’enseignement scolaire
- 16:12Stablecoins : Visa accélère son déploiement en Afrique et au Moyen-Orient
- 16:00Investissements durables : la BERD renforce son engagement au Maroc
- 15:57Le Royaume-Uni renforce son partenariat économique avec le Maroc
- 15:30Registre Social Unifié : un levier stratégique à affiner pour une justice sociale effective
- 15:00Fraude électronique au permis de conduire : un « intermédiaire » arrêté à Tanger
Suivez-nous sur Facebook
Assilah : une affaire foncière aux répercussions explosives
Le procès en appel de l’affaire d’appropriation illégale d’un bien immobilier à Assilah se poursuit devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tanger. Prévu pour le jeudi 13 février 2025, il fait suite à l’appel du procureur général contre l’acquittement de plusieurs prévenus, dont des conservateurs fonciers, des promoteurs immobiliers et le fils d’un avocat influent de Casablanca.
Les accusés étaient poursuivis pour constitution d’une organisation criminelle, falsification de documents officiels et détournement de fonds publics. L’affaire repose sur la création contestée d’un titre foncier couvrant des terrains occupés par des institutions publiques, malgré l’existence d’oppositions légales. La plaignante affirme que ces manipulations ont permis aux prévenus d’encaisser près de 14 millions de dirhams issus des caisses de l’État.
Plus largement, cette affaire met en lumière un système complexe de falsification foncière, où des terrains publics ont été enregistrés au nom de particuliers, entraînant des indemnisations massives et controversées. L’enquête et le procès en cours sont suivis de près, tant par les autorités que par l’opinion publique, face à ce qui pourrait devenir l’un des plus grands scandales fonciers du pays.
Commentaires (0)