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Affaire Cerdán : la crise rattrape Pedro Sánchez
En Espagne, l’arrestation de Santos Cerdán, ancien haut responsable du Parti socialiste (PSOE) et proche de Pedro Sánchez, plonge le gouvernement dans une tourmente politique majeure. Placé en détention provisoire lundi, Cerdán est poursuivi pour association de malfaiteurs, corruption et blanchiment d’argent.
Le juge chargé du dossier a ordonné son incarcération, invoquant un risque de fuite et de destruction de preuves. L’ancien député a nié toute implication dans les faits reprochés, dénonçant des manœuvres politiques à son encontre.
L’enquête a mis au jour des éléments accablants, dont des enregistrements suggérant que Cerdán aurait perçu des commissions en contrepartie de l’attribution irrégulière de marchés publics, notamment durant la crise sanitaire liée à la Covid-19. Cette affaire implique également d’autres personnalités influentes du PSOE, dont l’ex-ministre des Transports José Luis Ábalos et son conseiller Koldo García.
Pedro Sánchez, actuellement sous pression, affirme avoir agi rapidement dès les premiers soupçons en écartant Santos Cerdán des rangs du parti. Il a également souligné que ce dernier avait quitté son poste de député. Intervenant depuis Séville lors d’une conférence internationale, le chef du gouvernement a appelé à laisser la justice suivre son cours, tout en réaffirmant ne pas avoir eu connaissance des faits.
L’opposition, quant à elle, multiplie les appels à la démission du Premier ministre, estimant que sa légitimité est entachée. Sánchez, pour sa part, rejette toute idée de quitter ses fonctions ou de convoquer des élections anticipées.
L’affaire Cerdán constitue l’une des pires crises pour le chef du gouvernement depuis son arrivée au pouvoir en 2018. Ironie du sort : c’est justement à la suite d’un scandale de corruption ayant frappé le Parti populaire qu’il avait conquis la Moncloa. Aujourd’hui, c’est son propre parti qui se retrouve au cœur de la tempête.