- 19:00Marchica Med investit 1,4 milliard pour Atalayoun à Nador
- 17:50Collèges pionniers : entre promesse de réforme et réalité du décrochage
- 17:00Crédit du Maroc : Moncef Alaoui rejoint le Directoire à la Banque Commerciale
- 16:40Sound Energy : pertes amplifiées malgré la cession marocaine, le défi de la relance énergétique
- 16:33Carburants : une baisse timide de 10 centimes à la pompe ce vendredi 16 mai
- 16:16Changan s’impose au Maroc comme la marque chinoise la plus vendue en 2025
- 16:11 Le MR propose la reconnaissance du Sahara marocain
- 16:07Le Maroc représenté par Nasser Bourita au 34e Sommet Arabe de Bagdad
- 16:03Mission économique en Angola : L’ASMEX renforce la coopération Sud-Sud
Suivez-nous sur Facebook
Hausse des prix des fraises au Maroc
Les prix des fraises connaissent une flambée significative sur les marchés marocains, suscitant l’inquiétude des consommateurs. Actuellement, le coût du kilo varie entre 16 et 20 dirhams, une augmentation notable par rapport aux années précédentes. Cette situation a provoqué un mécontentement chez de nombreux ménages, particulièrement à l’approche du mois de Ramadan, période où la demande en fruits frais connaît traditionnellement un pic.
Un professionnel du secteur a expliqué que cette hausse des prix n’est pas liée à un manque d’approvisionnement, puisque l’offre dépasse actuellement la demande. Il a précisé que les fraises resteront disponibles jusqu’en avril prochain, assurant que la production couvrira largement les besoins des Marocains pendant le mois sacré.
La principale cause de cette augmentation réside dans les conditions climatiques défavorables, notamment la sécheresse qui affecte la province de Larache et ses environs, des régions clés pour la culture des fruits rouges au Maroc. Cette situation a eu un impact direct sur les coûts de production, notamment en ce qui concerne l’irrigation, un facteur essentiel pour ce type de culture.
Malgré cette hausse, les professionnels du secteur se veulent rassurants. Selon les prévisions, une baisse des prix pourrait intervenir dans les prochaines semaines, coïncidant avec l’arrivée du Ramadan. Cette tendance à la baisse serait favorisée par l’augmentation progressive de la production à mesure que la saison avance, ainsi que par des conditions climatiques plus clémentes.
Face à la grogne des consommateurs, certains experts appellent à des mesures de soutien pour les producteurs, afin de limiter les effets des aléas climatiques sur les prix des produits de première nécessité. En attendant, la prudence est de mise pour les acheteurs, qui espèrent un retour à la normale des prix dans un contexte économique déjà marqué par la hausse du coût de la vie.
Commentaires (0)