- 17:10Trafic illégal de devises : des chauffeurs VTC dans le viseur de l’office des changes
- 16:40Casablanca : un réseau d’avortement clandestin démantelé par la gendarmerie
- 16:00EEP : gouverner local, penser global
- 15:55Assemblée générale de SONASID : Nouvelles nominations au conseil d’administration
- 15:25Fès accueille le premier meeting national d’athlétisme
- 15:09Réforme adoptée pour la profession d’huissier de justice
- 15:00Automobile : le Maroc domine les exportations africaines et détrône l’Afrique du Sud
- 14:54Le Maroc modernise la gouvernance de ses entreprises publiques
- 14:45Trafic de cannabis par avion : un réseau démantelé entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal
Suivez-nous sur Facebook
Paris espère un geste d’humanité pour Boualem Sansal
La France continue de plaider en faveur de Boualem Sansal, l’écrivain franco-algérien actuellement en détention. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé sa préoccupation quant à l’état de santé de l’auteur de 80 ans, soulignant l’urgence de son procès en appel.
« Je suis très préoccupé par son état de santé. C’est un homme qui est âgé et qui est fragilisé », a déclaré Barrot sur France Inter. Il a insisté sur la nécessité de juger rapidement cette affaire pour permettre aux autorités algériennes de faire preuve de « geste d’humanité » envers Sansal.
Incarcéré depuis la mi-novembre, l’écrivain a été condamné à cinq ans de prison pour des déclarations controversées qu'il a faites sur l’héritage territorial de l’Algérie vis-à-vis du Maroc. Ses propos, relayés par le média d’extrême droite français « Frontières », ont suscité des tensions, aggravant les relations déjà délicates entre Paris et Alger.
Les demandes de libération formulées par le gouvernement français, y compris celles émanant des plus hautes instances de l'État, n'ont jusqu'à présent pas été prises en compte. Le 6 mai, l'Assemblée nationale française a adopté une résolution appelant à la « libération immédiate » de Sansal et a souligné que toute coopération renforcée entre l'Algérie et la France devrait être subordonnée au respect des engagements internationaux en matière de droits humains.
Dans un climat politique tendu, l’avenir de Boualem Sansal reste incertain, mais la France ne désespère pas de voir un acte de clémence de la part des autorités algériennes.
Commentaires (0)