- 10:40Le 1er Dou Al-Qiida 1446H débutera le 29 avril 2025
- 10:15Le gazoduc Maroc-Nigéria attire l’intérêt croissant des États-Unis
- 09:30Données industrielles : le HCP et le ministère de l’Industrie scellent un partenariat stratégique
- 09:14Blackout en péninsule ibérique : Royal Air Maroc anticipe des perturbations sur ses vols
- 08:50Le Maroc, pilier des exportations de blé français malgré la baisse des prix
- 08:33Rabat scelle de nouveaux partenariats parlementaires avec le Lesotho et le Pakistan
- 08:15Ahmed Toufiq alerte sur les dérives extrémistes du discours religieux en ligne
- 07:35Coupure de courant majeure en Espagne : la solidarité du Maroc saluée par Pedro Sánchez
- 07:18Maroc-Finlande : vers un partenariat économique renforcé dans les technologies vertes et le commerce
Suivez-nous sur Facebook
Pourquoi les éleveurs bradent-ils leurs moutons ?
Les rumeurs autour d’une possible annulation de l’Aïd al-Adha ont bouleversé le marché ovin, poussant de nombreux éleveurs à vendre prématurément leurs moutons. Malgré un afflux d’animaux sur les marchés hebdomadaires, les prix restent étonnamment élevés, enregistrant seulement une légère baisse.
Une conjoncture difficile pour les éleveurs
Dans la région de Doukkala, la décision de brader le cheptel n’est pas seulement dictée par les rumeurs. L’augmentation drastique des coûts d’alimentation du bétail pèse lourdement sur les éleveurs. Le prix d’une balle de foin atteint aujourd’hui 60 dirhams, tandis que les prix du kilo de haricots et de betteraves s’envolent respectivement à plus de 8 et 5 dirhams. Après plusieurs années de sécheresse, la situation devient critique pour de nombreux agriculteurs contraints de vendre rapidement leurs bêtes avant d’accumuler davantage de pertes.
Polémique et tensions au Parlement
La question a été soulevée au Parlement par un député également éleveur, suscitant une vive réaction sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes y voient une tentative masquée de favoriser l’importation de moutons à moindre coût, avant de les revendre à des prix plus élevés. Cette hypothèse alimente la méfiance alors que les éleveurs locaux peinent déjà à maintenir leur activité face aux difficultés économiques.
Une réponse gouvernementale attendue
Jusqu’ici, le gouvernement est resté silencieux sur la question. Le ministère de l’Agriculture a annoncé un recensement du cheptel avant toute prise de décision, mais cette démarche est jugée insuffisante par les acteurs du secteur. Les éleveurs espèrent des mesures concrètes pour contrer la hausse des coûts et préserver l’économie pastorale en péril.
En attendant, la tension demeure sur les marchés, et l’incertitude plane toujours sur l’avenir des éleveurs et des consommateurs à l’approche de l’Aïd al-Adha.
Commentaires (0)