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Zelensky ouvre la voie à la paix avec Moscou
Face à une guerre qui s’éternise depuis plus de trois ans, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé jeudi sa volonté de reprendre les discussions avec la Russie, affirmant que Kiev était « prêt à tous formats de négociations » pour parvenir à une paix durable. Cette déclaration survient à l’issue d’un échange téléphonique avec Donald Trump, marquant un tournant diplomatique alors que les États-Unis entament une nouvelle phase de leur politique étrangère vis-à-vis du conflit russo-ukrainien.
Zelensky a toutefois posé une condition claire à toute reprise du dialogue : un cessez-le-feu « complet et sans conditions » de la part de Moscou. Le président ukrainien a rappelé que la volonté de paix devait être manifeste des deux côtés, soulignant qu’une désescalade immédiate était le seul point de départ crédible.
Cette main tendue vers la paix intervient au moment où le Parlement ukrainien ratifie un accord stratégique avec les États-Unis. Centré sur l’exploitation de ressources naturelles – notamment les minerais, le pétrole et le gaz – cet accord couvre 57 types de ressources présentes sur le territoire ukrainien. Ce texte, fruit de négociations intenses, est vu par Kiev comme une base pour une coopération sécuritaire renforcée, bien qu’il ne contienne pas de garanties militaires explicites.
Pour Zelensky, cet accord marque « un nouveau chapitre » dans les relations entre Kiev et Washington. À long terme, il pourrait aboutir à une relance économique significative, notamment par la création d’un fonds d’investissement commun dédié à la reconstruction du pays. Ce fonds sera financé à parts égales, avec une contribution ukrainienne issue de la moitié des redevances des nouvelles licences d’exploitation minière.
La ministre de l’Économie, Ioulia Svyrydenko, s’est réjouie de ce qu’elle qualifie d’accord « historique », estimant qu’il représente une opportunité de renforcer l’aide militaire américaine, tout en attirant de nouveaux investissements directs dans les secteurs clés de l’économie ukrainienne.
Le contexte reste néanmoins incertain. Donald Trump, désormais acteur central de la diplomatie américaine, s’est montré favorable à un règlement rapide du conflit, tout en affichant une posture plus conciliante envers la Russie que son prédécesseur Joe Biden. Cela soulève des inquiétudes à Kiev, notamment quant à la pérennité du soutien américain face à un Kremlin toujours inflexible.
Alors que les regards se tournent vers Moscou, le message de Zelensky est clair : l’Ukraine est prête à parler, mais pas à n’importe quel prix. La paix reste l’objectif, mais elle ne peut se construire sans engagements fermes de la part de la Russie et un soutien international solide. L’accord économique avec les États-Unis pourrait bien, au-delà des chiffres et des ressources, devenir un levier politique pour faire pression sur le Kremlin et dessiner les contours d’un nouvel équilibre régional.
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