- 18:00Le marché des phosphates alimentaires devrait atteindre 3,52 milliards de dollars d’ici 2030
- 17:24Un accord aérien renforcé entre le Maroc et la Côte d’Ivoire
- 17:15Le Maroc crée une agence nationale pour la protection de l’enfance
- 17:15Nouvelle structure unifiée pour Maroc Telecom sous la direction de Benchaâboun
- 17:02Artisanat et propriété industrielle : un partenariat stratégique pour protéger et valoriser le savoir-faire marocain
- 16:46Le Gouvernement encadre l’usage des trottinettes et des vélos électriques
- 16:26La nuit des musées 2025 : La jeunesse marocaine au cœur d’une célébration culturelle nationale
- 16:00Hydrogène et hélium naturels : Sound Energy repère des zones à fort potentiel au Maroc
- 15:00TMM réunit les Marocains du monde à Bordeaux
Suivez-nous sur Facebook
69 % des tomates consommées en France proviennent du Maroc
Le choix du Maroc comme pays invité d'honneur au Salon International de l'Agriculture à Paris a suscité des réactions contrastées, notamment parmi les producteurs français de fruits et légumes. véronique le floch, présidente de la Fédération des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA), a exprimé son mécontentement, qualifiant cette décision d'« affront » pour les producteurs français de tomates. Selon elle, cette invitation souligne les tensions grandissantes entre les deux pays, surtout quand on connaît l'importance des exportations marocaines de tomates vers la France.
En effet, 69 % des tomates consommées en France proviennent du Maroc, ce qui place ce pays comme un acteur clé de l'approvisionnement. Cette dépendance soulève des inquiétudes parmi les agriculteurs français, d'autant plus que le déficit commercial avec le Maroc dans le secteur agricole, qui inclut les tomates, avoisine un milliard d'euros. Les producteurs locaux pointent du doigt la concurrence jugée déloyale, en raison de coûts de production plus bas au Maroc, permettant aux exportations marocaines de se faire à des prix nettement plus compétitifs.
Cette situation met en lumière les défis économiques auxquels sont confrontés les agriculteurs français, pris entre la mondialisation et des normes de production souvent différentes. Le choix du Maroc comme invité d'honneur au Salon de l'Agriculture, s’il représente une reconnaissance de la qualité des produits agricoles marocains, ravive également les tensions commerciales, laissant présager de futures négociations difficiles.
Dans un contexte économique tendu, cette situation soulève des questions sur l'équilibre des échanges agricoles entre la France et le Maroc, et sur l'avenir de cette coopération commerciale.
Commentaires (0)